Il y a les adeptes de la fripe et les frileux. Il y a les rois des annonces d’occasion et ceux qui hésitent si longtemps à aller sur cette voie que la bonne occas’ leur passe sous le nez. Il y a les réfractaires absolus et les impatients de pouvoir à nouveau chiner sur les vide-greniers. Consommer d’occasion a pourtant bien des avantages, faisons le tour des lieux pour de seconde main dans l’aire urbaine. Et pour la rentrée, Fleur propose même une carte.
Il y a les adeptes de la fripe et les frileux. Il y a les rois des annonces d’occasion et ceux qui hésitent si longtemps à aller sur cette voie que la bonne occas’ leur passe sous le nez. Il y a les réfractaires absolus et les impatients de pouvoir à nouveau chiner sur les vide-greniers. Consommer d’occasion a pourtant bien des avantages, faisons le tour des lieux pour de seconde main dans l’aire urbaine. Et pour la rentrée, Fleur propose même une carte.
1. L’atout majeur : faire des économies
Une paire de chaussures neuves achetées 15€ au lieu de 60, une poussette en très bon état à 200€ au lieu de 700, Une robe étiquetée 70€ achetée 2€, et le calcul est vite fait ! Consommer d’occasion, c’est avant tout chouchouter son porte-monnaie et faire de réelles économies en achetant du neuf moins cher ou du seconde main à très petits prix. Quand on est parents de jeunes enfants, on comprend vite l’intérêt d’acheter des vêtements d’occasion, si vite trop petits. La réflexion est la même lorsque l’on achète une voiture d’occasion alors que l’on n’a pas les moyens de s’offrir une neuve.
Bien que le cliché soit encore bien ancré, cette façon de consommer n’est plus réservée à des populations à faibles revenus, mais ouverte à tous !
2. L’atout déculpabilisant : changer à loisir
Une tâche irrécupérable sur un vêtement, des chaussures râpées dans la cour d’école au bout d’une semaine, un vélo volé, le tout devient bien moins dramatique quand nous l’avions acheté d’occasion. Quelques kilos en plus ou en moins, il suffira d’un tour à la friperie pour refaire sa garde-robe. Un premier appart avec sa chérie, une colocation entre étudiants, une porte d’armoire qui cède, et le mobilier nécessaire pour vous meubler vite et bien, vous attend à la ressourcerie. Cela ne plait plus ? Pas de remords à changer !
3. L’atout économique : limiter la surconsommation
Ne pas acheter neuf, c’est créer moins de demande de fabrication. Il est certes nécessaire de maintenir de la production pour maintenir de l’emploi, mais aussi, de réduire le gaspillage que génèrent les invendus. C’est aussi viser une consommation de proximité plutôt que d’importer de l’autre bout du monde des produits par cargo démesuré. Enfin, en ressourcerie, la tentation est moindre. On achète que ce dont on a besoin ou ce qui nous plait vraiment, et beaucoup moins de manière impulsive.
4. L’atout écologique : nourrir l’économie circulaire
L’économie circulaire, c’est laisser un produit dans la boucle de vente tant qu’il est utilisable et en bon état. Cela évite de favoriser des tonnes de déchets. Il n’est pas rare de voir partir en déchetterie des objets en très bon état, alors qu’ils pourraient finir leur vie pour ce à quoi ils ont été prévus : être utiles jusqu’à être hors d’usage. Et quand on devient adepte du seconde main, on vient aussi à donner plus facilement. Le garage déborde ? C’est alors à notre tour de faire don de ce qui nous encombre et nourrir cette économie circulaire !
5. L’atout solidaire : contribuer à l’emploi et l’aide
La plupart des ressourceries et friperies sont des entreprises d’insertion. Elles ont pour but d’offrir un contrat de 4 mois à 2 ans aux personnes éloignées de l’emploi. Une maladie, une longue période de chômage, un jeune sans expérience, et ces entreprises d’insertion les aident à prendre un rythme, de la confiance en soi, de nouvelles compétences telles que la livraison, la vente, la rénovation de meubles, la couture… Les rentrées d’argent des ventes contribuent à payer les salaires et les frais de fonctionnement de ces structures. Y consommer et y faire don, c’est clairement aider !
6 L’ atout sympathique : se réjouir de la bonne trouvaille
Le plaisir du chineur, c’est de dénicher la belle affaire. En friperie et ressourcerie, la quête est la même. Il faut prendre le temps de fouiller, regarder la marque, la taille, le revers d’un objet, son état, hésiter, reposer, y retourner, imaginer ce meuble à la maison, ce chemisier sur vous et puis tomber, dans un coin, sur l’objet que vous cherchez depuis des mois, là, qui vous attend. Et rentrer chez soi, ravi de ses trouvailles !