Bien qu’elle porte toujours le nom de la famille Peugeot qui l’a fondée en 1830 dans les pièces pour les machines de filature textile, l’entreprise n’a plus de lien capitalistique avec celle-ci depuis le début des années 2000, ni avec PSA. Sa survie à court terme dépendait en revanche du constructeur français, car celui-ci reste son seul débouché suite à la perte de marchés avec General Motors et avec l’équipementier Bosch, ce dernier avec effet ce 30 septembre, a rappelé M. Beugin.
Or l’actuel contrat avec PSA arrive à échéance en avril prochain. Peugeot Japy Technologies avait été placé en redressement judiciaire en juin, conséquence d’une division par trois de son chiffre d’affaires en deux ans, qui avait fait passer ses effectifs de 500 à moins de 250, par suppression d’une trentaine de contrats à durée indéterminée et renvoi de tous les intérimaires.
Son propriétaire depuis 2018, le groupe de forge et fonderie Farinia, avait invoqué les conséquences de la crise de la covid-19. Selon les syndicats en revanche, la dégradation de la situation était imputable aux « erreurs de gestion » de Farinia. Peugeot Japy Technologies est en mesure de travailler pour d’autres secteurs que l’automobile, du fait de sa spécialité dans l’usinage, a souligné M. Beugin.