Cette espèce est en diminution depuis le Moyen Âge. « La régression de l’habitat forestier et la diminution des proies ont entraîné le déclin de l’espèce », détaille la DREAL. Mais il existe aussi des causes de mortalité non naturelle pour l’espèce, dont les deux principales « sont les collisions routières et les destructions illégales », explique la DREAL.
La remise en liberté de la femelle lynx est surveillée par les services de l’État qui « veillent au respect des dispositions prévues ». Elle s’inscrit dans le cadre plus général du Plan National d’Actions en faveur du Lynx boréal indique la DREAL, dont les actions se déclinent pendant 5 ans. Ce plan vise à ramener l’espèce dans un état de conservation favorable. Il vise aussi à « améliorer les conditions de coexistence avec les activités humaines, réduire les menaces sur la viabilité de l’espèce et lever les freins à son expansion, communiquer et sensibiliser », peut-on lire sur le portail internet de la DREAL Bourgogne-Franche-Comté.