À l’arrêt depuis 5 jours, la ligne de production de la Peugeot 308 sera encore inactive la semaine prochaine à l’usine Stellantis de Sochaux apprend-t-on auprès de la direction.
À l’arrêt depuis 5 jours (notre article), la ligne de production de la Peugeot 308 sera encore inactive la semaine prochaine à l’usine Stellantis de Sochaux apprend-t-on auprès de la direction.
3 600. Selon nos informations, ce sont 3 600 Peugeot 308 qui ne seront pas produites à l’usine de Sochaux Stellantis cette semaine et la semaine prochaine. La ligne de production de la Peugeot 308 (système 1), à l’arrêt depuis lundi, sera aussi stoppée les quatre jours ouvrés de la semaine prochaine. Soit neuf jours de suite. C’est un quart de l’activité de l’usine qui est arrêté. « C’est la catastrophe », souffle un proche de la direction face à cette situation qui dure et s’aggrave.
Selon nos calculs, ce sont 15 séances de travail qui ont été annulées ces dernières semaines sur le système 1 à cause de la pénurie. Le système 2, qui produit les Peugeot 3008, 5008 et Opel Grandland X, est moins touché. Seulement six séances « normales » (programmées du lundi au vendredi), selon nos calculs, ont été annulées, auxquelles s’ajoutent des séances supplémentaires le samedi ou dimanche soir qui ont été déprogrammées plusieurs fois.
Formation des salariés
Depuis le début de la crise des semi-conducteurs, c’est la première fois, qu’une ligne est arrêtée aussi longtemps. La situation est très tendue confirment plusieurs sources. Toutefois, les séances de ce vendredi dans la nuit et de mardi matin de la ligne de production des Peugeot 3008, 5008 et Opel GrandlandX sont confirmées. Des salariés du système 1 « pourront être en formation sur le système 2 ou venir en renfort pour pallier aux absences et jour de congés », apprend le syndicat, relayant une annonce de la direction.
« En plus de la problématique des approvisionnements de semi-conducteurs à Sochaux, nous demandons à la direction à faire en sorte que les salariés subissent le moins possible les conséquences d’une situation covid qui est déjà compliquée », écrit le syndicat Force ouvrière.
Une enveloppe d’activité partielle a été sollicitée par la direction auprès des services de l’État. La CFDT invitait à étudier l’opportunité du dispositif d’activité partielle de longue durée (APLD). Plusieurs syndicats réclament en tout cas de relocaliser cette production dont le défaut d’approvisionnement fragilise l’activité de l’usine.