Pour développer des essences capables de résister à ces aléas, l’Inrae s’est intéressé au peuplement de chênes rouges d’Amérique dans la forêt de Sermamagny. Elle a constaté que ces arbres avaient les qualités requises pour être retenu comme peuplement admis pour la récolte de graines. Il a donc été proposé d’inscrire ce peuplement au « registre des peuplements porte-graines » : un registre tenu par le ministère de l’Agriculture.
C’est le Grand Belfort qui est propriétaire des parcelles dans la forêt de Sermamagny. « Dans le contexte actuel de changements climatiques, les peuplements doivent faire face à des successions de sécheresses et à l’augmentation des températures moyennes », expose le rapport de Marie-Laure Friez, vice-présidente chargée de l’écologie et du développement durable. Avec le réchauffement, des parasites colonisent de plus en plus les arbres fragiles : le cycle de reproduction du scolyte ne se régule plus dû à des hivers moins froids et la chalarose a plus d’impact sur les peuplements de frênes. Il est donc nécessaire de faire des recherches et de trouver les essences qui pourront être assez résistantes au changement climatique.