Les premiers flocons sont tombés. Les températures ont chuté. La viabilité hivernale, qui maintient ou rétablit les conditions de circulation sur les routes en cas de neige ou de phénomènes glissants sur la chaussée, a été activée début novembre. Retour en chiffres sur un dispositif qui avoisine chaque année un coût d’1 million d’euros.
Les premiers flocons sont tombés. Les températures ont chuté. Le dispositif de viabilité hivernale, qui maintient ou rétablit les conditions de circulation sur les routes en cas de neige ou de phénomènes glissants sur la chaussée, a été activé début novembre. Retour en chiffres sur un dispositif qui avoisine chaque année un coût d’1 million d’euros.
2500
En tonnes, la quantité de sel stocké pour traiter les chaussées du réseau départemental cet hiver, afin de maintenir les conditions de circulation. L’hiver dernier, 970 tonnes ont été utilisées, contre 1 650 tonnes l’hiver 2018-2019. Le sel est acheté dans le cadre d’un groupement de commandes, composés de 53 communes du Département. Alors que le prix était de 85 euros la tonne pour l’hiver 2015-2016, il est dorénavant de 51 euros la tonne grâce à cette pratique. « Plus on adhère, plus le prix baisse », apprécie Frédéric Rousse, vice-président du conseil départemental. « C’est essentiel », poursuit-il. À Bavilliers, le conseil départemental fabrique également sa propre saumure, une bouillie de sel permettant de faciliter l’action du sel par grand froid. Le centre dispose d’une cuve de stockage de 30 m3. L’an passé, 41 m3 ont été utilisés.
400
Au sel s’ajoute 400 tonnes de gravillons, utilisés pour le traitement de la montée du ballon d’Alsace, où le sel est interdit pour des raisons environnementales ; il y a un captage d’eau potable à Malvaux. La route est également raclée.
14
Le nombre de circuits de déneigement dans le département. Le réseau principal, composé des principaux axes, concerne 278 kilomètres de route et le réseau secondaire, 242 km, soit au total un réseau de 547 kilomètres. 15 km de routes sont traités en différés, car elles sont très peu fréquentées. Le Territoire de Belfort dispose de plusieurs microclimats, qui impliquent des situations différentes : plateau de Croix (600 mètres d’altitude), soit une altitude plus élevée que Giromagny ; trouée de Belfort (400 m) ; et ballon d’Alsace (1 247 m). Les centres d’exploitations de Delle (26 journées d’interventions l’an passé) et celui de Giromagny (31 journées d’interventions l’hiver dernier), effectuent le plus de missions. Pour les routes du ballon d’Alsace, les conditions climatiques ont entrainé des interventions pendant 59 jours, contre 69 l’hiver précédant. Pour le déneigement, on traite d’abord le réseau prioritaire, puis on intervient sur le réseau secondaire, jusqu’à ce que la route soit dégagée ou que le phénomène soit terminé.
272 000
En euros, les montants d’investissements pour 2020. Ont été achetés un camion de 19 tonnes (113 000 euros), un chargeur (65 000 euros), deux saleuses (68 000 euros) et deux lames (26 000 euros). « On ne peut pas avoir un traitement efficace si nous n’avons pas du bon matériel », remarque Jean-Patrice Demange, directeur des routes, de la mobilité et des réseaux. « La viabilité hivernale, c’est usant, poursuit-il, et les pannes sont l’ennemi des chauffeurs. » Un programme pluriannuel d’investissements a été mis en place ; l’an passé, une fraiseuse avait été remplacée (172 000 euros pour le tracteur et 68 000 euros pour l’outil fraise). Du côté des investissements, une discussion est également entamée entre le conseil départemental et les services de l’État pour acquérir l’ancien chalet de la DDE, dans la montée du ballon d’Alsace, actuellement mis à disposition.
66
Le nombre d’agents mobilisés pour assurer ce dispositif de viabilité hivernale, dont 44 chauffeurs et 8 patrouilleurs. Pendant la période de viabilité (du 9 novembre au 15 mars), 21 agents sont d’astreinte chaque jour et 17 chaque nuit.