Le fonds Maugis accompagne trois nouvelles entreprises : l’équipementier Welp, à Hérimoncourt, et les industries Delle Fil et Isola Composite, à Delle.
Le fonds Maugis accompagne trois nouvelles entreprises : l’équipementier Welp, à Hérimoncourt, et les industries Delle Fil et Isola Composite, à Delle.
Le comité de gestion du fonds de revitalisation industrielle, dit fond Maugis, a annoncé l’accompagnement de trois nouvelles entreprises, ce jeudi 10 mars. Le fonds ventile la pénalité de 50 millions d’euros de General Electric, payée pour non création de 1 000 emplois après le rachat de la branche énergie d’Alstom en 2015.
À la suite de sa réunion du 3 mars, trois nouvelles entreprises sont accompagnées. L’équipementier Welp, spécialiste des véhicules blindés, et qui va s’implanter à Hérimoncourt sur l’ancien site PSA (lire notre article) en fait partie. L’activité de l’industriel, qui a notamment blindé la nouvelle DS 7 Crossback du président de la République, doit débuter avant fin 2022. Les entreprises Delle Fil et Isola Composite (lire notre article), à Delle, et issu du départ de Von roll, sont également accompagnées. Ces entités avaient été également retenues par les fonds de France relance.
Delle Fil a reçu 420 000 euros, permettant de financer la première partie du projet avec l’implantation de trois machines de production sur 14 programmées, qui fourniront le fil de bobinage nécessaire à la fabrication des moteurs électriques, détaillait la préfecture du Territoire de Belfort, début mars. Au total, l’investissement prévu est de 10 millions d’euros. 20 nouveaux emplois sont envisagés. Isola Composite avait reçu 700 000 euros et le programme d’investissement atteint 2,4 millions d’euros, notamment l’achat d’une commande numérique 5 axes.
« Outre la finalisation de certains aspects juridiques et financiers structurants, ces accompagnements seront octroyés sous la condition de création d’emplois pérennes sur un horizon de plusieurs années », précise Pristine, le nouveau nom de la fiduciaire chargé de gérer cette pénalité de 50 millions d’euros. « Le Fonds de Revitalisation Industrielle a pour mission d’accompagner des entreprises industrielles et innovantes permettant d’aider des filières industrielles d’avenir à se déployer. Son objectif premier est d’aider des projets permettant la création ou le maintien d’emplois pérennes s’appuyant notamment sur les compétences du bassin de Belfort Montbéliard », rappelle le communiqué de presse.
Les dossiers ont été validés après avoir été acceptés par un comité consultatif, présidé par Guy Maugis. Ensuite, ils ont été accompagnés par le comité de gestion, et étudiés techniquement par la fiduciaire, appuyée par PwC. Ce comité est composé d’Ulrike Steinhorst, Martine Viallet et de Bernard Streit. Au mois de septembre, le fonds avait annoncé soutenir Energiestro, dorénavant installé à Essert, et Couturier, à Clairegoutte (lire notre article). Selon nos calculs, ce sont dorénavant 13 entreprises qui ont été accompagnées par le fonds Maugis.