Dans les deux départements, les lieutenants de louveterie ont mené des sorties nocturnes. 17 000 euros ont aussi été mobilisés pour les éleveurs, afin d’installer du matériel de protection et d’effarouchement. « Ces mesures sont venues compléter celles mises en place par les éleveurs eux-mêmes (regroupement d’animaux, maintien des troupeaux dans les bâtiments, …) », indique la préfecture.
Après plusieurs jours de calme, on observe donc une nouvelle attaque. « Cette attaque appelle un renforcement des mesures avec une extension des autorisations de tir de défense simple en Haute-Saône », indique la préfecture. Pour l’instant, seulement deux éleveurs avaient cette dérogation : « 1 seul tireur posté à proximité d’un troupeau protégé, le loup est tiré en situation d’attaque). » Les préfets ont aussi la Brigade Mobile d’Intervention Grands Prédateurs Terrestres. « Ces agents spécialistes nationaux de la gestion opérationnelle des grands prédateurs vont former les acteurs de terrains et apporter leur soutien à la réalisation des missions de défense des troupeaux », indique la préfecture.
Dans son communiqué, la préfecture rappelle le comportement atypique du loup, qui s’attaque aussi aux bovins, parfois dans les stabulations, et avec une fréquence élevée.