Ces engagements seront donc étudiés au cours d’un comité de suivi. Le ministre a décidé d’organiser de rendez-vous après l’ultimatum posé par l’intersyndicale au milieu de l’été. Bruno Le Maire envisage de demander à cette occasion à General Electric de réduire « le volume global de son plan social », qu’il trouve « excessif », rapporte swissinfo.cf, qui cite l’Agence France Presse. Il réclame également des garanties sur la poursuite de l’activité des turbines à gaz à Belfort et sur la diversification du site. « Il y a une vraie opportunité avec le développement d’une activité aéronautique (à Belfort). Je souhaite savoir si General Electric est prêt à investir sur cette activité aéronautique, quel argent ils sont prêts à investir, est-ce qu’ils sont prêts notamment à travailler en coopération avec (…) Safran », écrit également swissinfo, en citant le ministre.
Dans l’accord de 2014, contrepartie du rachat d’Alstom Power, General Electric s’était engagé à installer à Belfort le quartier général mondial des turbines à gaz 50 Hz, accompagné des équipes nécessaires. Cet accord prévoyait également la création de 1 000 emplois. Un objectif non atteint par l’industriel américain. Il a payé une amende de 50 millions d’euros pour ne pas l’avoir réalisé. Cette manne financière doit servir à des projets de réindustrialisation, étudiés par le comité Maugis, qui se réunit également le 11 septembre.