La demande de report de ce procès, prévu du 16 au 20 novembre devant la cour d’assises de Haute-Saône, qui siège à Vesoul, « a été adressée ce jour (lundi) à la première présidente de la cour d’appel » de Besançon, a déclaré Me Randall Schwerdorffer à l’AFP. Elle est soutenue par les trois avocats de la défense, a-t-il précisé. « On aimerait une salle plus grande, et il y en a à Vesoul qui sont disponibles, où il y aurait une meilleure qualité de distanciation et une meilleure qualité aussi d’accueil du public », a fait valoir Me Schwerdorffer dans une interview à France Bleu Besançon. Selon lui, seules « quinze personnes pourraient avoir accès au procès » dans le public « ce qui extrêmement peu ». Il « n’est pas normal qu’on se retrouve devant une cour d’assises qui ne soit pas en mesure ni d’avoir un procès de qualité » en raison des règles sanitaires « drastiques » ni « en termes d’accueil du public », a-t-il insisté.
Le procès qui devait se tenir en novembre avait été reporté à mars 2021 en raison de l’épidémie de coronavirus avant d’être de nouveau fixé à novembre afin de ne pas dépasser le délai maximum de détention provisoire. « L’objectif (de cette nouvelle demande de report) n’est pas de tendre un piège pour obtenir une remise en liberté d’une façon déloyale dans le cadre du procès », a ainsi assuré Me Schwerdorffer sur France Bleu, souhaitant un report d’un ou deux mois.