« On enterre ce qu’on vient de traverser », explique Stéphanie Ruffier, une enseignante de théâtre qui a participé à la représentation. Selon elle, ce happening est né de « l’envie » ressentie par des acteurs et des actrices du monde du spectacle vivant, durement touché par les restrictions liées à la pandémie de coronavirus.
Certains voulaient « pleurer leurs morts », d’autres « vivre un rituel du nouveau monde », poursuit la jeune femme, mais tous se sont retrouvés pour « poser un acte poétique » dans l’espace public, a-t-elle estimé. Une centaine de personnes, visiblement ravies, ont profité de la performance, alors qu’une patrouille de police leur demandait dans le calme d’essayer de respecter les distances de sécurité.