Martial Bourquin, maire d’Audincourt, dans le Doubs, interpelle le ministre de l’Économie, dans un courrier. Il met en garde « la profonde injustice » au sujet des commerces non-essentiels entre les petits commerces, la grande distribution et le e-commerce. « Commet justifier que les grandes surfaces continuent de vendre des livres, des vêtements, des fleurs… et dans le même temps la librairie indépendante, le fleuriste de quartier, la boutique de mode de centre-ville soient contraints de fermer ? » questionne l’ancien sénateur. Il estime que cette décision est « incompréhensible » et craint « des milliers de faillites ».
Dans le Territoire de Belfort, le député Michel Zumkeller a écrit au Premier ministre Jean Castex, pour l’interpeller sur l’ouverture des supermarchés le dimanche. « Hormis les boulangeries, les boucheries et nos marchés, rien ne justifie que les grandes surfaces soient ouvertes le dimanche », écrit-il. « Fermer le dimanche les grandes surfaces c’est avant tout soulager les salariés de ces structures qui sont toujours en première ligne, glisse-t-il. Mais c’est aussi empêcher le déplacement de nos concitoyens un jour où rien ne le justifie. »