Lors de la dernière saison de chasse (2019-2020), 10 500 sangliers ont été prélevés en Haute-Saône. Dont 1 800 au mois de novembre 2019 (17,14 % des prélèvements) rappelle la préfecture. Ainsi, elle souligne le poids de ce mois de novembre dans la régulation de l’espèce. « Dans le contexte départemental de réduction impérative des populations de sangliers à l’origine de dégâts importants aux cultures, il reste nécessaire de maintenir une régulation de la faune sauvage pour éviter une explosion des dégâts aux cultures, aux prairies, aux forêts et aux biens », explique la préfecture dans son communiqué de presse.
« Les enjeux sont également forts dans le département pour les cervidés (cerf, chevreuil) et, très localement, le chamois à l’origine de dégâts dans les forêts et les plantations forestières. Il est également important de pouvoir répondre, localement, aux dommages liés aux espèces susceptibles d’occasionner des dégâts (ces espèces auparavant désignées comme « nuisibles ») », poursuit la préfecture. Les constats sont similaires dans le Territoire de Belfort : volonté de réduire les dégâts aux cultures en régulant les sangliers et préservation de « l’équilibre sylvo-cynégétique », note la préfecture belfortaine en régulant les cervidés.
Dans le Doubs, on autorise « les battues collectives de régulation des seules espèces sanglier, cerf et chevreuil à compter du dimanche 15 novembre, uniquement les samedis et dimanches ».