L’Association pour la protection des animaux sauvage (Aspas) et la Ligue de protection des oiseaux (LPO) ont déposé des référés (procédure d’urgence) et des actions au fond devant les tribunaux administratifs de 23 départements (Aisne, Ardennes, Aube, Calvados, Charente, Corrèze, Creuse, Eure, Indre-et-Loire, Loire-Atlantique, Lot-et-Garonne, Lozère, Maine-et-Loire, Marne, Mayenne, Meurthe-et-Moselle, Nord, Haut-Rhin, Haute-Saône, Sarthe, Seine-Maritime, Haute-Vienne, Territoire de Belfort), a indiqué Me Mathieu Victoria.
Pour la durée du confinement, pendant lequel la chasse est interdite, le ministère de la Transition écologique a autorisé des prélèvements de sangliers et de cervidés et « exceptionnellement » d’autres espèces chassables qui pourraient provoquer des dégâts sur les cultures, mais uniquement à cette fin et sur demande de l’autorité administrative. La Fédération des chasseurs et certaines organisations agricoles comme la FNSEA ont souhaité que d’avantage de dérogations soient accordées.