Belfort : l’installation de la patinoire du Mois Givré fait débat

Alors que les élus du conseil municipal du Territoire de Belfort ont discuté, jeudi 27 octobre, des économies d’énergie, le maintien de la patinoire installée place Corbis à l’occasion du Mois Givré s’est invité dans les débats.
Alors que les élus du conseil municipal du Territoire de Belfort ont discuté, jeudi 27 octobre, des économies d’énergie, le maintien de la patinoire installée place Corbis à l’occasion du Mois Givré s’est invité dans les débats.

L’explosion des coûts de l’énergie provoquera sur 3 ans une augmentation comprise entre 5,7 et 16,8 millions d’euros. Des mesures ont été actées par la mairie de Belfort, pour réduire cette hausse, dont l’extinction des éclairages publics entre 1 h et 5 h, baisse du chauffage des piscines, l’extinction nocturnes de l’éclairage public des zones d’activités, la coupure des chauffages des halles de marché (lire notre article). D’autres mesures sont à l’étude.

Dans ce dossier, l’opposition a proposé une nouvelle série d’actions et Mathilde Regnaud, élue d’opposition du groupe En commun pour Belfort, a notamment questionné l’intérêt de maintenir le Mois Givré, « tel qu’il existe actuellement », ciblant notamment la production de neige artificielle place d’Armes et la production de glace pour la patinoire de la place Corbis. « Ce sont des quantités énormes d’eau que nous consommons chaque mois de décembre », interpelle-t-elle. Et de rappeler que c’est aussi une « dépense énergétique importante » pour maintenir la glace, surtout si la température est douce. Selon elle, il faut « supprimer la neige place d’Armes et la patinoire place Corbis ». Elle invite à faire la fête autrement, « pour que nous soyons assurés de pouvoir la faire encore des tas d’années ». Une étude du CNRS, adaptant à la France les conclusions du Giec (lire ici) indique que d’ici 2100, l’augmentation de la température sera de + 3,8 °C par rapport au début du XXe siècle (lire l’étude).

Patinoire de 500 m2

Si la maintien de la patinoire est acté, elle invite à envisager l’installation d’une patinoire synthétique, citant un rapport de un à dix sur le coût d’exploitation entre les deux systèmes. Florence Besancenot, adjointe en charge du commerce, répond que les patinoires synthétiques « sont 30 % plus cher à la location [pour nos dimensions] et que les dépenses électriques pour la glace sont compensés par la différence de coûts entre synthétique et glace ». Elle avance aussi l’empreinte carbone de la fabrication de la patinoire synthétique, « dix fois supérieur » à une patinoire classique. Selon l’adjointe, les trois structures de glisse consomme 91 m3 d’eau pendant les semaines d’exploitation, soit une facture de 310 euros.

Elle avance également qu’un tel choix entraînerai une baisse de la fréquentation, de l’ordre de 40 %, comme observé dans d’autres localités. Et de dire que le Mois Givré, ce ne sont pas qu’une patinoire, ce sont aussi des spectacles avec des professionnels, qui ne pourraient pas se faire sur une patinoire synthétique. Et de rappeler : « Une patinoire de 500 m2, c’est rare. » Mathilde Regnaud répond que les spectacles pourraient très bien être proposés à la patinoire de la ville.

« Un Mois Givré sans glace, c’est compliqué », a tranché Damien Meslot, maire Les Républicains de Belfort, proposant sur le ton du sarcasme « un pique-nique au tofu » et justifiant la décision sur l’importance des « traditions ».

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