Cinq personnes ont été légèrement blessées jeudi soir à Belfort, dans l’incendie d’un prototype de véhicule à hydrogène survenu dans le laboratoire de l’Université de technologie Belfort-Montbéliard (UTBM), entraînant une importante intervention des services anti-incendie, ont indiqué vendredi les pompiers et l’UTBM. Le feu a pris jeudi soir pour une raison indéterminée sur ce véhicule, sorte de scooter expérimental à quatre roues, a indiqué la capitaine des pompiers Céline Poiret, responsable des opérations de secours. Pas moins de 44 pompiers sont intervenus, ainsi qu’une quinzaine de véhicules, a-t-elle précisé à l’AFP. Trois personnes ont été hospitalisées pour « des brûlures légères » et deux autres légèrement intoxiquées.
La raison de l’incendie n’est pas connue, mais une enquête interne a été ouverte à l’UTBM, selon elle. « Il y a eu un départ d’incendie dans une plateforme d’essais de pile à combustible » durant un essai, a confirmé l’UTBM. « C’est la première fois en vingt ans ».
« Tous les systèmes de sécurité se sont mis en route et ils ont très bien fonctionné », a-t-on indiqué de même source. Selon le directeur de l’Université Ghislain Montavon, cité par L’Est républicain, l’incendie s’est déclenché lors du remplissage du réservoir du véhicule « avec un gaz neutre ». Il n’y a pas eu de fuite d’hydrogène et le risque d’explosion a été écarté rapidement, selon la capitaine Poiret.
L’hydrogène utilisé comme carburant présente pour avantage de n’émettre que de la vapeur d’eau, ce qui en fait une piste importante pour remplacer les hydrocarbures, intégrée dans de nombreux plans de relance à travers le monde. Mais experts et industriels sont divisés sur la place de l’hydrogène dans la décarbonation du secteur automobile: le développement est pour l’instant essentiellement dédié aux utilitaires et aux poids lourds, qui peuvent embarquer les volumineuses bonbonnes d’hydrogène. Par ailleurs, la production de l’hydrogène est très énergivore et encore largement tributaire d’énergies fossiles, en attendant le développement de l’hydrogène dit « vert », à partir d’énergies renouvelables. Le manque de stations de distribution est aussi un frein à son développement.
Dans l’oeil du photographe : les Eurocks depuis la grande roue
Le 3e jour du festival, SDM, Clara Luciani, Ofenbach ou encore Last Train ont mis le feu. Ces performances, comme celles des autres jours, permettent au festival de classer cette édition comme la 2e plus importante en termes d'affluence de son histoire. 130 000 personnes sont annoncées au total pour la 35e édition. Retour en images, depuis la grande roue.
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- La Rédaction