Le train mélange de l’hydrogène embarqué à bord et de l’oxygène présent dans l’air ambiant, grâce à une pile à combustible qui produit l’électricité nécessaire à la traction de la rame. Il ne rejette que de la vapeur d’eau et est particulièrement vertueux – pour autant que la production de l’hydrogène soit propre. Le modèle allemand, baptisé iLint, fonctionne uniquement à l’hydrogène, avec une chaîne de traction conçue en France, à Tarbes.
Conçu spécialement pour une utilisation sur des lignes non électrifiées, il circule pour la LNVG à une vitesse de 80 à 120 km/h, et peut atteindre les 140 km/h. Alstom avait annoncé lors de sa présentation une autonomie allant jusqu’à 1 000 km, comme un train diesel équivalent. Le groupe français en a livré 14 exemplaires à LNVG, qui sont en circulation, et en a vendu 27 pour la région de Francfort. Il construit également 6 rames pour le marché italien et travaille à une version française bimode, hydrogène-électrique et électrique grâce aux pantographes.