Ses mains qui s’entrelacent de la farandole vont passer par la berge européenne du Bosphore, puis traverseront le détroit pour arriver sur la côté asiatique. « On a réalisé́ 3 fresques, une fresque du côté́ européen, (…) [une sur] une barque recouverte de gazon qui va traverser le Bosphore et une fresque sur le continent asiatique à Beykoz », détaille l’artiste dans sa présentation. Pour Saype, Istanbul est un « point central » dans l’histoire de l’humanité. Entre Orient et Occident.
Les fresques éphémères de Saype « continueront ainsi à dessiner de ville en ville, de continent en continent, une immense chaîne fraternelle qui entrelacera désormais l’Occident et l’Orient », écrit l’artiste. Au mois de juin, Saype avait réalisé une fresque monumentale au Malsaucy, sur le site des Eurockéennes, pour faire résonner le festival malgré l’annulation de l’évènement.
Les fresques de Saype, ce sont des travaux éphémères. Mais des fresques qui marquent. Et toujours chargées symboliquement.