« Nous allons construire un vrai pôle sportif au niveau du stade Serzian », annonce le maire Les Républicains de Belfort, Damien Meslot, confirmant ainsi une information de France Bleu Belfort-Montbéliard.
Les deux terrains de football du stade Étienne-Mattler, avenue Jean-Jaurès, seront déplacés à côté du stade Roger-Serzian, afin de constituer un important complexe sportif. Les deux gymnases du lycée Gustave-Courbet seront également rénovés, le skate park agrandi et d’autres projets d’équipements sportifs sont également envisagés. Le stade Roger-Serzian avait déjà été rénové, avec une nouvelle piste d’athlétisme et de nouveaux vestiaires. Les terrains seront aménagés à l’emplacement des anciens jardins ouvriers, derrière les gymnases. Il y aura un terrain synthétique.
« Le terrain synthétique [du stade Mattler], refait il y a une quinzaine d’années, indique Damien Meslot, est usé et les vestiaires et tribunes sont hors d’usage. » Il fallait donc rénover l’équipement. Au départ, on a bien pensé refaire au même endroit. « Mais après réflexion, on s’est aperçu que l’ASMB Foot utilisait à la fois les deux stades », replace Damien Meslot. Les rassembler facilite la gestion du club et la cohérence. Il règle aussi le problème du « stationnement » avenue Jean-Jaurès indique le maire. Les terrains de pétanque seront transférés aux Résidences et le stand de tir rejoindra les équipements du stand de la Miotte, qui a aussi un projet de rénovation.
Calendrier à définir
À la place du stade Mattler, un projet immobilier de pavillons est envisagé, avec la création de nouvelles rues. Le secteur connaît d’importantes restructurations ; à Valdoie, la friche BBI va accueillir le nouvel Ehpad de La Rosemontoise (lire notre article) et un supermarché va également s’y installer. Lidl est sur le coup.
Ce projet sera porté par la municipalité de Belfort. Le calendrier n’est pas encore très précis ; les délais des chantiers et les retards de livraison des matières premières invitent à la prudence indique Damien Meslot. Il en est de même avec le coût. La flambée des prix de l’énergie encourage par contre la réflexion sur la qualité de l’isolation des bâtiments. Mais, une certitude, le nom Étienne Mattler va rester insiste le maire.