Chaque jour, 5 000 personnes franchissent les portes de l’entrée principale de l’hôpital Nord Franche-Comté, à Trévenans. Soit entre 1,5 et 2 millions de personnes par an.
La crise sanitaire a mis quant à elle en exergue l’importance de ce point de passage, notamment avec la mise en place des filtrages. Et l’hôpital Nord Franche-Comté a rapidement vu les limites de son petit sas d’entrée, de 4 mètres de profondeur. Il vient donc de construire une extension de 120 m². La nouveau SAS est profond de 12 mètres. Un investissement de 300 000 euros.
Cet aménagement répond à plusieurs volontés, dont celle « d’améliorer les conditions de filtrage », indique Sylvain Gable, directeur des services techniques de l’hôpital Nord Franche-Comté. Depuis le mois d’août, le filtrage a certes été levé dans l’établissement, mais il peut être rétabli en fonction de la situation sanitaire. La précédente entrée n’était pas adaptée à la gestion des flux en cas de crises d’envergure et les conditions étaient difficiles pour les agents, obligés de rester dehors, convient le directeur de l’établissement, Pascal Mathis. « Ce fut l’un des enseignements tirés de la gestion de crise », relève Pascal Mathis. Des portes latérales ont été installées dans le nouveau sas, favorisant justement la mise en place, si besoin, d’un double flux entrée-sortie.
Limiter les effets du vent
En termes de performances énergétiques, ce sas fait également tampon avec le hall. Il devrait permettre de faire des économies d’énergie. La petitesse du précédent faisait que les portes étaient « toujours ouvertes », note Sylvain Gable. Là, la profondeur favorise les fermetures et limite l’infiltration du vent dans le hall, qui pouvait gêner les agents à l’accueil et accroître les consommations d’énergie. Déjà, des pare-vents, vitrés, avaient été installés sur le parvis pour limiter les effets du vent. Le sas est chauffé par un système au sol, alimenté par la chaudière à bois de l’hôpital. Le nouvel équipement renforce aussi la sécurité avec un niveau supérieur de portes anti-effraction.
« On a raisonné fonctionnalité », ajoute le directeur des services techniques. Des connectiques ont été placées dans plusieurs endroits de cette extension, afin d’installer des écrans si besoin, notamment pour informer les patients ou visiteurs. « Ce sont souvent les petits aménagements qui sont les plus attendus, admet Pascal Mathis, car ils participent à la vie quotidienne. » Et ce sas était particulièrement « attendu ».
L’hôpital va également inaugurer prochainement un nouveau parking de 240 places pour le personnel et le chantier d’aménagement des urgences (lire notre article) devrait débuter fin 2023 début 2024. Il devra être réceptionné d’ici deux à trois ans