Informé de la volonté de General Electric d’organiser la réunion R1 d’information-consultation qui lance le plan social, ce vendredi 21 juin, à la JonXion, Damien Meslot a décidé de refuser de louer de salle à l’industriel.
Informé de la volonté de General Electric d’organiser la réunion R1 d’information-consultation qui lance le plan social, ce vendredi 21 juin, à la JonXion, Damien Meslot a décidé de refuser de louer une salle à l’industriel.
Damien Meslot, maire de Belfort et président du Grand Belfort, a annulé la location d’une salle à la JonXion réservée par la direction de General Electric, afin d’organiser la première réunion d’information-consultation, ce vendredi 21 juin, lançant le plan de restructuration apprend-t-on auprès de nos confrères de France bleu Belfort-Montbéliard. « Il faut être cohérent », signifie Damien Meslot, joint par téléphone.
En clair, on ne peut pas « appeler à manifester samedi » et « louer des locaux vendredi » pour lancer le plan social. Aucune salle de la JonXion, ni dépendant de Belfort ou de Grand Belfort ne seront louées à General Electric. Alliance immobilier, qui gère la JonXion pour Tandem, une société d’économie mixte présidée par Damien Meslot, a informé General Electric de cette décision.
« On ne sera pas complices »
Échaudée par l’empêchement de lundi matin, la direction cherche sûrement à délocaliser la réunion pour limiter la mobilisation. Mais comme nous le rapportions précédemment, quoi qu’il se passe, on considérera que la réunion du 21 juin marque le début de la phase d’information-consultation. Mais « on ne sera pas complices », tance Damien Meslot, qui insiste sur la portée symbolique de cette décision. Il appelle même l’ensemble des entreprises de la région à ne pas louer de salle à General Electric.
Damien Meslot, Marie-Guite Dufay, présidente de la Région Bourgogne-Franche-Comté, et Dominique Balduini, président de la Vallée de l’Énergie, rencontrent vendredi matin Guy Maugis, qui préside le comité de pilotage chargé du dispositif de soutien aux projets de développement industriel. Cette réunion vise à étudier formellement la structure de l’outil qui portera les 50 millions d’euros de pénalité de General Electric pour non création des 1 000 emplois. Les élus regarderont également les critères d’attribution des fonds et évoqueront les dossiers qui pourraient être concernés par un fléchage de ces fonds.
La #Résistance de #Belfort s'organise face au plan de suppression de postes à #GeneralElectric. Une bache vient d'être installée sous le lion. pic.twitter.com/FL0ZsFORe3
— Le Trois (@letrois_info) June 19, 2019