L’épisode de grêle du 26 juin a entraîné de nombreux dégâts sur les bâtiments de la ville de Belfort et du Grand Belfort, notamment sur les toitures. Les réparations devraient avoisiner 4 à 5 millions d’euros, selon les premières estimations. Des bâtiments demandent des travaux plus conséquents, dont le marché des Vosges, qui sera fermé dès le 6 novembre.
L’épisode de grêle du 26 juin a entraîné de nombreux dégâts sur les bâtiments de la ville de Belfort et du Grand Belfort, notamment sur les toitures. Les réparations devraient avoisiner 4 à 5 millions d’euros, selon les premières estimations. Des bâtiments demandent des travaux plus conséquents, dont le marché des Vosges, qui sera fermé dès le 6 novembre.
Le 26 juin, un épisode de grêle s’est abattu sur Belfort, occasionnant de nombreux dégâts, notamment aux toitures. Les ateliers de l’usine Alstom avaient notamment été arrêtés. Les équipes du Grand Belfort et de la Ville ont décidé de faire voler un drone au-dessus des bâtiments des collectivités pour appréhender l’étendue des dégâts. Et les quelques pluies de l’été ont également révélé des fuites.
119 véhicules ont été endommagés à la suite de cet épisode météo et 74 bâtiments ont été touchés. « C’est considérable », note Damien Meslot, maire Les Républicains de Belfort et président du Grand Belfort. Sept bâtiments sont particulièrement touchés : le marché des Vosges ; les serres municipales, la piscine Pannoux, le gymnase Turnher, le stade Serzian, l’unité de production d’eau potable et le CFA. Aujourd’hui, on évalue les réparations à 2,3 millions d’euros. Mais elles devraient atteindre 4 à 5 millions d’euros, estime l’édile, et prendront deux ans pour être toutes réalisées.
La piscine Pannoux fermée
Mais les dégâts ont entraîné d’autres mauvaises surprises. Ceux occasionnés sur le toit du marché des Vosges ont dévoilé une structure en fibrociment-amiante. Des mesures provisoires ont été prises pour maintenir l’ouverture et empêcher la dispersion des poussières d’amiante dans le marché et éviter que l’eau ne tombe sur les étals. Le marché des Vosges doit être fermé pour remplacer tout le toit. Il le sera dès le 6 novembre, quand la recrudescence de la pluie et de la neige ne permettront plus aux mesures provisoires de suffire. Les travaux devraient durer dix à douze mois annonce Damien Meslot. La réfection du toit nécessite une enveloppe de 800 000 euros.
« C’est la seule solution », regrette Damien Meslot, qui appelle à la compréhension du public et des commerçants. « C’est compliqué, nous en sommes désolés », assure-t-il, soulignant les risques pour la santé. « Les commerçants qui sont accueillis dans le marché auront un stand au marché Fréry », rassure Damien Meslot. Le marché Fréry sera donc ouvert vendredi, samedi et dimanche matin. Pour le jeudi, des options sont à l’étude.
Avant le transfert au Fréry, une première option avait été proposée, en montant un chapiteau sur le parking arrière. Mais les commerçants craignaient que le déménagement de toutes les vitrines n’entraîne de la casse. Surtout que, selon nos informations, plus de la moitié des commerçants du marché des Vosges ont aussi un banc au Fréry. C’est donc le plus simple. Le marché sera légèrement réaménagé – l’espace de jeu sera enlevé le temps des travaux – pour tous les accueillir. Les chalands présents en extérieur du marché des Vosges pourront toujours s’installer sur le parking, le dimanche. Damien Meslot assure que toutes les équipes sont mobilisées pour limiter les désagréments, conscient que cette fermeture du marché aura aussi des conséquences sur les commerces alentours.
Le second bâtiment avec de gros dégâts est la piscine Pannoux. Elle devait rouvrir le 12 septembre. Elle sera fermée jusqu’aux vacances de la Toussaint. Les risques de fuite sur le toit font courir un risque électrique. « Les créneaux des 46 classes seront transférés à la piscine du Parc », rassure Damien Meslot. Par contre, aucun créneau ne pourra être proposé aux collèges et lycées. Les clubs auront accès à la piscine Pannoux pendant cette période, mais seulement s’il ne pleut pas.
Les dégâts sur les serres municipales n’auront pas de conséquences sur le fleurissement de la ville rassure également Damien Meslot.