L’alerte aux cyanobactéries est levée à l’étang du Malsaucy. Les activités et la baignade peuvent reprendre ce vendredi 29 juillet confirment le conseil départemental du Territoire de Belfort et l’agence régionale de santé.
L’alerte aux cyanobactéries est levée à l’étang du Malsaucy. Les activités et la baignade peuvent reprendre ce vendredi 29 juillet confirment le conseil départemental du Territoire de Belfort et l’agence régionale de santé.
« Suites aux derniers prélèvements effectués au Malsaucy, les résultats des toxines de cyanobactéries sont redevenus conformes aux seuils de gestion », annonce le conseil départemental du Territoire de Belfort dans un communiqué de presse, publié ce jeudi 28 juillet. Les activités nautiques et la baignade reprennent donc ce vendredi 29 juillet.
Les autorités conseillent toutefois « d’éviter d’ingérer de l’eau » et « d’éviter de se trouver en contact avec des zones d’eau stagnante, qui comporteraient un dépôt d’algues abondant ou de la mousse ». Il est vivement recommandé « de prendre une douche soignée après la baignade et la pratique des loisirs nautiques » et de bien « nettoyer le matériel et les équipements de loisirs nautiques ».
« Les cyanobactéries sont des organismes microscopiques qui peuvent se développer dans les eaux douces et les eaux de mer et former des dépôts abondants et des mousses appelées « efflorescences algales ». Certaines espèces peuvent produire et libérer des toxines qui peuvent être à l’origine de risques sanitaires pour les baigneurs ou les pratiquants d’activités nautiques », rappelle l’ARS dans sa communication. Le réchauffement et le dérèglement climatique accentue ces phénomènes, soit en favorisant leur prolifération par les fortes chaleurs, soit en les alimentant par du nutriment, transporté à l’occasion de fortes pluies notamment. Un plan de gestion existe au Département pour justement limiter ces phénomènes au Malsaucy. Un accord a notamment été arrêté avec la fédération de pêche départementale pour ne plus faire grandir les poissons dans l’étang, limitant les rejets susceptibles de dégrader la qualité de l’eau.
Un suivi « renforcé » est mis en place confirment les autorités sanitaires.