La ministre des Armées, Florence Parly, autorise le 35e régiment d’infanterie à inscrire la mention « Belfort 1870-1871 » sur son drapeau
La ministre des Armées, Florence Parly, autorise le 35e régiment d’infanterie à inscrire la mention « Belfort 1870-1871 » sur son drapeau
Belfort célèbre le 150e anniversaire du siège de 1870-1871. 104 jours de siège et une ville défendue par le colonel Denfert-Rochereau. Le Lion de Belfort rend hommage à cette résistance, à ces soldats qui se retirèrent avec les honneurs.
Les élus locaux avaient fait la demande de voir inscrire sur le drapeau du 35e régiment d’infanterie la mention de ce fait d’arme. Au mois de février, la ministre avait donné une fuite favorable à l’étude de cette demande. Le 35e RI n’a pourtant pas participé à la défense de Belfort ; il était alors en garnison au Vatican. C’est le 35 régiment de marche qui a participé à ces combats. Ce régiment a été dissout en 1873 et ses traditions ainsi que l’entretien de sa mémoire ont été transférés au 35e régiment de ligne, qui devient ensuite le 35e régiment d’infanterie, installé depuis 1873 dans la ville qui deviendra la cité du Lion. « Une filiation suffisante peut, en effet, être considérée entre le 35e régiment de marche présent au siège héroïque de Belfort et l’actuel 35e RI », écrit la ministre des Armées dans un courrier adressé à Christophe Grudler, en date du 25 mai.
« Cette inscription supplémentaire entrera en résonnance avec l’autorisation accordée par le Président de la République Félix Faure à la ville de Belfort d’orner, dès 1896, ses armoiries des insignes de la Légion d’honneur », ajoute Florence Parly, qui salue « le remarquable consensus local dont bénéficie le 35e RI ». Christophe Grudler salue cette décision qui « marque une juste reconnaissance de l’attachement que porte le Territoire de Belfort, terre historiquement militaire, à la présence du 35e RI sur le département ».
Cette mention trônera fièrement à côté d’autres faits d’armes du régiment belfortain. Le premier remonte à la bataille de Wagram, en 1809. La deuxième inscription mentionne la campagne napoléonienne de Russie, avec la mention « La Moskova 1812 ». Pendant la Première Guerre mondiale, le régiment peut inscrire 4 victoires supplémentaires à son drapeau : Alsace – L’Ourcq 1914 ; Champagne 1915 ; Verdun 1916 ; et Reims 1918.