Il n’y aura qu’un binôme de gauche par canton qui se présentera aux élections départementales des 20 et 27 juin. Une logique d’union autour des sortants. Pour autant, l’union de la gauche n’est pas totale. Le collectif En commun pour Belfort a décidé de ne pas se joindre à ce projet.
Il n’y aura qu’un binôme de gauche par canton qui se présentera aux élections départementales des 20 et 27 juin. Une logique d’union autour des sortants. Pour autant, l’union de la gauche n’est pas totale. Le collectif En commun pour Belfort a décidé de ne pas se joindre à ce projet.
La gauche propose un front uni lors des prochaines élections départementales des 20 et 27 juin, autour des élus sortants de gauche au conseil départemental ; ils étaient au nombre de 6. Ils organisent la coalition autour de la plateforme Énergie républicaine, écologique et sociale (Eres). Un quatuor de gauche et écologiste (2 titulaires et 2 remplaçants) sera présenté par canton, soutenus par l’ensemble des forces de gauche.
La Gauche Républicain et socialiste (GRS), Générations.s et le Parti communiste français (PCF) s’associent dans cette démarche ; Europe écologie Les Verts (EELV), qui se présente seul aux Régionales, rejoint aussi la démarche. La France Insoumise (LFI) n’est pas citée par le communiqué publié ce lundi par la plateforme Eres. « Par ce choix, nous proposons une perspective et un espoir de changement des politiques publiques dans notre département. Dans le respect de la diversité de nos sensibilités et convictions, nous proposerons un projet commun qui sera le socle d’une alternative solide », écrit la plateforme, qui avait présenté les grandes lignes de son projet mi-avril (notre article).
En commun pour Belfort refuse « l’affrontement »
Il y aura bien une candidature de gauche par canton. Pour autant, l’union n’est pas totale ; le collectif En commun pour Belfort, qui avait terminé 2e aux élections municipales belfortaines en 2020, a décidé de ne pas s’associer à ce projet. « Malgré́ nos demandes réitérées appuyées par EELV et LFI, nous n’avons eu accès aux réunions organisées par les élu.e.s sortant.e.s qu’à la mi-mars, car ces dernier.e.s considéraient qu’un collectif citoyen n’a pas la même légitimité politique qu’un parti », critique le collectif dans un communiqué de presse. « Les discussions s’enlisaient dans la répartition des postes par canton entre les sortants et les partis politiques », regrette également le communiqué.
« Nous avons tenté́ de faire valoir nos idées, sur l’importance d’un programme commun ambitieux et réaliste, du non cumul des mandats et de la nécessité́ d’une union authentique qui devait se traduire par un mixage réel des forces écologistes et de gauche sur tous les cantons », peut-on aussi lire. Le collectif déplore des « bases non négociables » et annonce « sortir de ce jeu de dupe ». Par contre, En commun pour Belfort ne proposera pas de candidatures, refusant « l’affrontement ». « Ne trouvant pas notre place dans ce champ politique verrouillé par des pratiques que nous jugeons périmées et à renouveler, nous avons décidé́ de travailler auprès des citoyens autrement qu’en participant à ces élections départementales », écrit finalement le collectif.
À l’inverse, la plateforme Eres appuie sur cette large union des forces de gauche mise en place ; elle estime que c’est le préalable nécessaire à une victoire. « Par cet engagement, nous voulons donner une chance de victoire à la gauche et lui permettre de mettre en œuvre au Conseil Départemental un programme ambitieux pour répondre d’abord et avant tout à l’urgence sociale et sanitaire et au défi économique et social qui nous attend », écrit la plateforme Énergie républicaine, écologique et sociale.