Fin janvier, la chambre des métiers et de l’artisanat du Territoire de Belfort a organisé la 26e édition de l’opération Bravo les artisans. « Créée en 1994, par le réseau des Chambres de Métiers et de l’Artisanat en partenariat avec l’Éducation nationale, elle a permis à plus de 1 200 collégiens du Territoire de Belfort d’être durant une vingtaine d’heures des reporters des métiers », rappelle Christian Orlandi, président de la chambre terrifortaine. Cette année, 16 collégiens ont participé à l’opération, originaires de quatre collèges belfortains : Chateaudun à Belfort ; René-Goscinny à Valdoie ; Léonard-de-Vinci à Belfort ; et Simone-Signoret à Belfort. Ils ont pu découvrir un des 250 métiers que recouvre l’artisanat, notamment celui de boulanger, chocolatier, chauffagiste, garagiste ou encore cuisinier. « Bravo les artisans est une action de sensibilisation importante car elle rappelle aux jeunes que l’artisanat peut vous offrir un avenir professionnel prometteur », insiste le président de la chambre consulaire. Le président a profité des échanges autour de ce dispositif pour rappeler les possibilités de l’apprentissage. L’apprentissage, ce sont des études payées, « une expérience professionnelle donc une adaptabilité reconnue, le savoir-faire d’un métier, un emploi à l’issue pour 80 % des jeunes et in réel ascenseur social car 50 % des chefs d’entreprises actuels sont d’anciens apprentis », justifie Christian Orlandi. « Apprendre un métier artisanal c’est surtout exercer un métier passion, créatif, où on invente, on fait du sur-mesure et qui sans cesse s’adapte pour répondre à la demande des clients, insiste le président. Il y a peu de routine dans l’artisanat ce qu’il faut avoir c’est de l’ingéniosité. »
Belfort : un crématorium au cimetière Bellevue, au plus tard en avril 2028
Le conseil municipal de Belfort a acté la construction d’un crématorium au cimetière de Bellevue et l’extension du cimetière, côté rue de Londres. La concession est accordée à la Société Crématoriums de France. L’investissement initial est estimé à un peu plus de 3,8 millions d’euros.
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- Pierre-Yves Ratti