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L’intersyndicale de GE Hydro, composée de la CFDT et de la CFE-CGC, appelle ce mardi 1er décembre à cesser le travail. Une cinquantaine de personnes s’est mobilisée selon l’intersyndicale.
« General Electric, servi par leur direction en France, poursuit sa marche vers le saccage des compétences et des talents présents à Belfort », déplore l’intersyndicale de GE Hydro Belfort, dans un communiqué de presse. Elle appelle à un mouvement de télé-grève ce mardi 1er décembre. Selon elle, une cinquantaine de personne s’est mobilisée, sur les 89 salariés que compte le site. « Les salariés seront présents sur teams pour participer à une télé-grève compatible avec le confinement », explique l’intersyndicale dans un mail.
Primes minimales
Par cette action, l’entité belfortaine réagit au projet de plan de restructuration annoncée jeudi 26 novembre dans l’entité Steam Power. 300 postes sont menacés en France dont près de 240 à Belfort. Une information que nous révélions dans Le Trois. « Le personnel d’Hydro à Belfort ne supporte plus les faux semblants, l’arrogance et le mépris des salariés pratiqué par General Electric », tance l’intersyndicale, composée de la CFE-CGC et de la CFDT.
« Les salariés de GE Hydro de Belfort souhaitent pouvoir poursuivre leur contribution à l’usage d’une énergie renouvelable propre qu’est l’énergie hydroélectrique produite dans nos barrages. Mais la direction préfère délocaliser l’activité vers des pays où elle peut mieux exploiter les salariés et ainsi augmenter les marges et les profits et empocher au passage des bonus financiers en mettant en œuvre ce plan de casse de l’industrie en France », poursuit le communiqué. L’intersyndicale est également écoeurée par le niveau des conditions de départs, « minimalistes », proposées par la direction. Bien loin de ce qui s’est opéré lors du plan social de 2017-2018, chez Hydro Grenoble.
“Nous mesurons l’inquiétude et l’incertitude engendrées par l’annonce de ce projet pour nos équipes et nous nous efforcerons au maximum de limiter l’impact social de la réorganisation envisagée”, a assuré la direction à l’AFP, qui souligne “le contexte de marché particulièrement difficile”.
Les syndicats belfortains espèrent que cette journée de grève permettra de “donner du poids” à l’appel de la Présidente de la région Bourgogne-Franche-Comté, Marie-Guite Dufay, qui doit se rendre “très prochainement” au ministère des Finances et de l’Industrie.