La CGT et la CFDT réclament la suspension, durant la période de confinement, du plan social de General Electric (GE) Grid solutions visant à supprimer des centaines d’emplois en France, notamment à Villeurbanne (Rhône).
(AFP)
La CGT et la CFDT réclament la suspension, durant la période de confinement, du plan social de General Electric (GE) Grid solutions visant à supprimer des centaines d’emplois en France, notamment à Villeurbanne (Rhône).
Cette demande a été formulée dans un courrier adressé par les deux syndicats à la veille d’une réunion de négociations du PSE, prévue mardi en visioconférence, à la direction de Grid Solutions, l’activité réseaux concernée par le plan. « La situation sanitaire actuelle » nous conduit « à vous demander de suspendre le PSE pendant toute la période de confinement », affirment la CGT et la CFDT dans ce courrier.
Les règles du confinement empêchent de mener les négociations « en présentiel ». De même, le travail d’expertise corollaire au PSE, qui nécessite « une analyse de terrain » avec visites de sites et échanges avec des salariés, ne pourra pas se faire « dans des conditions satisfaisantes », argumentent les organisations syndicales. « Il y a quand même le tiers de nos effectifs qui sont concernés… On ne va pas les supprimer en discutant sur Teams », a dit mardi à l’AFP Serge Paolozzi, délégué syndical central CGT basé à Villeurbanne, l’un des sites menacés. La CGT et la CFDT mettent aussi en avant l’amélioration récente des résultats financiers de GE, en particulier dans la branche Renewable Energy dont Grid fait partie, estimant qu’il y aurait « une forme de déloyauté à vouloir poursuivre à marche forcée cette restructuration »