Près d’une semaine après que la commission européenne a approuvé – sous conditions – le rachat de Bombardier par Alstom, Marie-Guite Dufay, présidente (PS) de la région Bourgogne Franche-Comté, veut peser pour que les sites historiques du groupe, Belfort en tête, soient les premiers bénéficiaires de ce rachat. « C’est une excellente nouvelle pour notre industrie ferroviaire. Ce nouveau groupe atteint la taille critique pour rivaliser avec les plus grands sur tous les marchés mondiaux. C’est toute la filière ferroviaire régionale qui en sort gagnante notamment pour les trois sites Alstom que compte notre territoire », commente dans un communiqué Marie-Guite Dufay.
En effet, la Région affirme avoir obtenu du président d’Alstom France « de solides garanties pour maintenir l’activité et l’emploi des 1400 collaborateurs présents au Creusot, à Ornans et à Belfort. »
« Je m’entretiendrai prochainement avec Henri Poupart-Lafarge pour conforter la place du site historique d’Alstom. Belfort doit rester à la pointe de l’innovation et avoir une place de choix dans la stratégie industrielle du groupe. La totalité du contrat des 200 motrices du futur TGV-M doit être garantie. » poursuit la présidente de Région.
« La nouvelle dimension du groupe doit également permettre d’accélérer les mutations technologiques vers les mobilités durables. Belfort doit devenir le centre d’excellence pour la maintenance et la rénovation des locomotives électriques ou fonctionnant à l’hydrogène. Par ailleurs, notre objectif est de faire circuler le premier TER Régiolis de France fonctionnant à l’hydrogène, ici en Bourgogne-Franche-Comté. Nos entreprises des filières hydrogène et ferroviaire ont l’expertise, le savoir-faire et l’ambition partagée de faire de la Bourgogne-Franche-Comté un territoire à hydrogène, y compris pour les mobilités », conclut la présidente.