L’agence régionale de santé (ARS) de Bourgogne-Franche-Comté assure la surveillance sanitaire des eaux de baignade. Dans la région, la qualité est bonne. Dans le nord Franche-Comté, les quatre lieux – Champagney, Malsaucy, Brognard et Pont-de-Roide – ont une qualité de l’eau excellente. Le niveau 1 d’un classement a 4 paliers.
L’agence régionale de santé (ARS) de Bourgogne-Franche-Comté assure la surveillance sanitaire des eaux de baignade. Dans la région, la qualité est bonne. Dans le nord Franche-Comté, les quatre lieux – Champagney, Malsaucy, Brognard et Pont-de-Roide – ont une qualité de l’eau excellente. Le niveau 1 d’un classement a 4 paliers.
La noyade est le principal risque associé à la pratique de la baignade. Mais ce n’est pas le seul. « Les infections liées à une eau de mauvaise qualité par contact cutané ou par ingestion, figurent au rang des principaux dangers », rappelle l’agence régionale de santé (ARS) Bourgogne-Franche-Comté dans son dossier de presse relatif à la qualité des eaux de baignade dans la région. « Il est donc recommandé de se baigner dans des zones surveillées, où le contrôle sanitaire affiche des résultats satisfaisants », invite l’ARS.
L’ARS assure le suivi sanitaire de la qualité de l’eau. « Ce contrôle réglementaire comporte des analyses microbiologiques de l’eau et des relevés de paramètres physico-chimiques à une fréquence bimensuelle, entre le 1er juillet et le 31 août », détaille l’agence. Le premier relevé est fait mi-juin, enclenchant l’ouverture des lieux de baignade. La crise sanitaire a pu retarder, par endroit, ces contrôles et repousser la date d’ouverture des lieux de baignade. Dans le Territoire de Belfort, le Malsaucy est ouvert dès ce samedi 27 juin. « En cas de mauvais résultat de la qualité́ de l’eau, l’ARS peut demander au gestionnaire de fermer la baignade et réalise un prélèvement dit de recontrôle », note également l’ARS.
83 sites de baignade contrôlés
Dans certaines zones, les contrôles sont complétés de recherches sur des cyanobactéries. « Certaines espèces de ces micro-algues peuvent produire et libérer des toxines à l’origine de risques sanitaires pour les baigneurs, les usagers d’activités nautiques ou les consommateurs des produits de la pêche. Les effets les plus fréquents actuellement connus font suite à des contacts (irritation de la peau, du nez, de la gorge et des yeux) ou suite à une ingestion (maux de ventre, diarrhées, nausées, vomissements) », indique l’ARS. « En 2019, 5 sites de baignades naturelles ont fait l’objet d’interdictions ponctuelles, de quelques jours, ou durables (plusieurs semaines), généralement à cause de la prolifération excessive de cyanobactéries », rappelle l’ARS.
Dans la région (voir la carte ci-dessous), 66 sites ont une qualité « excellente », soit 79,5 % des lieux de baignade, 12 ont une qualité « bonne », et 0 ont une qualité « suffisante » ou « insuffisante ». 5 sites ne sont pas classés, car il n’y a pas suffisamment de prélèvements ou parce que c’est un nouveau lieu de baignade.
En 2018, près de 1 650 noyades ont été recensées en France, soit une augmentation de 30 % par rapport à 2015. Toutes ne sont pas suivies de décès. L’ARS invite à adopter les bons comportements (lire par ailleurs). L’agence donne quelques précautions également vis-à-vis de la chaleur en invitant à s’exposer au soleil raisonnablement et progressivement, tout en évitant de le faire entre 11 h et 16 h et en utilisant des crèmes solaires protectrices, des chapeaux, des lunettes et des tee-shirt, surtout pour les enfants.
- S’informer : les résultats des contrôles sont à retrouver sur au niveau des lieux de baignade, à la mairie ou sur le site du ministère des Solidarité et de la Santé : http://baignades.sante.gouv.fr
Les bons comportements de baignade
- Se baigner dans les secteurs surveillés et respecter les consignes locales de sécurité
- Leur apprendre à nager et accompagner les enfants au bord de l’eau
- Ne jamais surestimer ses capacités physiques
- Éviter la baignade dans les 2 heures qui suivent un repas copieux ou une consommation d’alcool
- Entrer progressivement dans l’eau, surtout après une exposition prolongée au soleil, pour éviter toute hydrocution.