(AFP)
D’avril à septembre, Alstom a dégagé un bénéfice net de 220 millions d’euros (contre 53 millions au premier semestre de son exercice 2024-25), grâce à une meilleure rentabilité opérationnelle, une baisse des frais financiers et la fin du programme d’intégration de Bombardier.
« La forte croissance des ventes sur l’ensemble des lignes de produits démontre notre capacité à accélérer l’exécution de notre carnet de commandes et à dépasser nos prévisions initiales de croissance pour l’exercice », a déclaré le directeur général du groupe Henri Poupart-lafarge, cité dans un communiqué. Alstom estime que son chiffre d’affaires va croître de « plus de 5% » sur l’ensemble de l’exercice en cours, alors qu’il attendait auparavant une progression comprise entre 3 et 5%.
Au premier semestre, le chiffre d’affaires a progressé de 3%, à 9,06 milliards d’euros (contre 8,78 milliards sur la même période de 2024), porté par la progression de l’activité matériel roulant en France, aux Etats-Unis et en Italie. « Les récents succès commerciaux, notamment dans la région Amériques et dans la très grande vitesse, illustrent la solidité du modèle économique d’Alstom », selon M. Poupart-Lafarge. Au 30 septembre, le carnet de commandes total atteingnait 96,1 milliards d’euros.
