En 2025, Agora Job devient Agora. Pourquoi ce changement de nom ?
Cela correspond au Salon (tous nos articles), tel qu’il est aujourd’hui : le carrefour des parcours vers les métiers et l’emploi. Nous pouvions avoir auparavant une connotation seulement articulée autour des « jobs ». Aujourd’hui, on parle plus de job. On parle de métier, d’emploi, d’insertion. C’est un tout.
Le format 2025 est plus réduit. Pourquoi ce choix ?
Nos exposants et nos partenaires pouvaient avoir des difficultés à se mobiliser pendant deux jours complets, en termes de ressources humaines. Par contre, l’amplitude horaire va être augmentée. Le Salon sera ouvert au public de 10 h à 20 h, ce qui va permettre de toucher toute la population. L’événement est combiné avec les Nuits de l’orientation, une manifestation CCI national.
C’est la 3e édition d’Agora. Pourquoi l’a-t-on créé ?
Je suis chargé des mutations sociales, à la CCI. Nous avions réuni nos entrepreneurs pour connaître leurs besoins. La problématique de la pyramide des âges, du renouvellement, de la motivation en étaient un. Il y avait aussi une réelle demande de nos partenaires de se rencontrer lors d’un Salon, pour que l’on crée des liens entre le monde de l’éducation, le monde de l’insertion, le monde de l’entreprise et le monde de l’orientation. C’est une manière de casser la logique de silo. Chacun travaille très bien dans son silo, mais cela manque de passerelles.
Le salon est traditionnellement organisé autour de quatre villages…
Le Salon est organisé sous la forme d’un parcours « IKEA » : tout le monde passe par tous les stands. Cela suit une chronologie logique. Quelqu’un qui arrive au Salon a besoin d’avoir une première information : il trouve alors le stand « informations ». Ensuite, on entre dans le village « orientation », puis le village « formation » et enfin le village « entreprises ». J’ai encore découvert cette année des formations qui existent depuis de nombreuses années dans Le Territoire de Belfort et qui m’étaient complètement inconnues, comme la formation proposée au lycée Saint-Joseph pour les agents d’accueil.
130 exposants sont attendus…
Les années précédentes, nous avions une majorité d’exposants belfortains. Cette année, nous avons des gens du Doubs, avec le lycée des Huisselets (Montbéliard), nous aurons les Compagnons du devoir, que nous n’avions pas l’année dernière, et nous aurons le campus des métiers et des qualifications agro-équipements, Vesoul Agro Campus. Nous touchons tous les métiers : l’armée ; l’industrie ; la culture ; la santé… Sur les métiers autour du sport, nous aurons cette année une tête d’affiche, avec le FC Sochaux-Montbéliard (FCSM). Il viendra montrer aux jeunes qu’il n’y a pas que les footballeurs au FCSM : l’entretien des pelouse, les préparateurs sportifs. Le panel est très large. Rendez-vous sur le site Internet d’Agora, qui recense l’ensemble des exposants.
Aujourd’hui, qui est-ce qui pilote l’organisation d’Agora ?
Les 2 premières années, nous étions copilotes avec la maison de la formation et de l’emploi (La Mife). Depuis septembre, la MIFE n’existe plus. À la CCI, nous avons fait ce choix politique fort de poursuivre cette manifestation, compte tenu de l’engouement qu’elle commençait à avoir. C’est la CCI qui pilote donc Agora. Nous avons des partenaires financiers qui nous soutiennent : le conseil régional Bourgogne-Franche-Comté, le conseil départemental du Territoire de Belfort, la Ville de Belfort, la communauté de communes Sud Territoire (CCST).