(AFP)
Il s’agit du troisième procès concernant ces faits qui remontent à 2016, après l’annulation de la condamnation de M. Zepeda en février par la Cour de cassation.
Le Chilien avait été condamné à 28 ans de réclusion en décembre 2023 par la cour d’assises de la Haute-Saône, la même peine qu’en première instance.
La Cour de cassation avait estimé que la cour d’assises aurait dû vérifier les faits allégués par les avocats de la défense, qui estimaient qu’un des enquêteurs avait utilisé dans sa déposition des documents qui ne leur avaient pas été communiqués au préalable et avait ainsi de facto « effectué de nouveaux actes d’enquête ».
Nicolas Zepeda, issu d’une famille aisée et aujourd’hui âgé de 34 ans, avait été extradé du Chili en juillet 2020. Malgré les nombreux éléments à charge, il a toujours nié avoir tué Narumi Kurosaki, 21 ans, dont le corps n’a jamais été retrouvé.
Il avait rencontré Narumi et était devenu son petit ami lors de ses études au Japon. La jeune femme, étudiante brillante, avait ensuite poursuivi son cursus en France, à Besançon, où elle avait mis fin à leur relation.
Nicolas Zepeda était venu du Chili la retrouver début décembre 2016, pour essayer de la reconquérir, selon lui. Il avait espionné la jeune femme durant plusieurs jours dans sa résidence universitaire et celle-ci a disparu après une soirée au restaurant avec le Chilien.