(AFP)
Le marché français accusait déjà une des plus fortes baisses de l’Union européenne au premier semestre (-7,9%) avec la Belgique (-10,9%). « Le marché automobile ne se redresse pas et est sans doute attentiste en raison des évolutions des mesures gouvernementales de soutien aux électriques. La nouvelle formule du bonus écologique, un peu plus avantageuse, n’a pas encore d’effet significatif compte tenu des délais entre commandes et livraisons », a expliqué Marie-Laure Nivot, du cabinet AAA Data.
Automobile : l'électrique plafonne à 17% de parts de marché
Les véhicules électriques ont progressé en juillet (+15%) grâce à des achats massifs des flottes, mais le désintérêt des particuliers les maintient à 17% du marché. « Combiné au leasing électrique attendu à la rentrée », le nouveau bonus « pourrait enfin redonner de l’attrait aux particuliers pour les voitures électriques mais ne suffira pas forcément à mettre fin à cette longue séquence baissière entamée au printemps 2024 », a souligné Marie-Laure Nivot. Du côté des constructeurs, Stellantis (-8,73% sur un an) a repris la tête du marché en juillet après un mois de juin dominé par Renault (-7,68%).