Un nouveau secrétaire général est arrivé à la préfecture du Territoire de Belfort. Il se nomme Mathieu Gatineau. Il remplace Élise Dabouis, en poste depuis octobre 2018.
Un nouveau secrétaire général est arrivé à la préfecture du Territoire de Belfort. Il se nomme Mathieu Gatineau. Il remplace Élise Dabouis, en poste depuis octobre 2018.
Élise Dabouis a été nommée directrice de cabinet de la préfète de la région Bretagne, préfète de la zone de défense et de sécurité ouest, préfète d’Ille-et-Vilaine, Michèle Kirry. Elle est remplacée à la préfecture du Territoire de Belfort, au poste de secrétaire général, par Mathieu Gatineau, âgé de 32 ans. Il a pris ses fonctions en début de semaine, le 11 mai. Avec Magali Martin, directrice de cabinet, il entoure le préfet du Territoire de Belfort, David Philot. Un secrétaire général est le “numéro deux de la préfecture”, détaille la préfecture du Territoire de Belfort sur son site Web. “Il s’occupe de la gestion interne des services (personnel et finances), assure l’intérim en cas d’absence du préfet et coordonne les différents services de la préfecture et les autres services de l’État”, détaille la préfecture.
Originaire de la région lyonnaise, ce féru d’histoire a suivi des études de littérature avant d’intégrer Sciences Po, à Paris, puis l’École nationale d’administration (ENA), « pour être service de l’État », précise Mathieu Gatineau à l’occasion d’une conférence de presse téléphonique. Il aime l’image patriotique et républicaine de Belfort, attachée à la résistance de la cité en 1870 et 1871. Il n’a pas manqué de le souligner.
Aucune adaptation
Mathieu Gatineau a travaillé six ans à la Cour des comptes. Il a notamment développé une expertise autour de la santé, de la protection sociale, des finances publiques et de l’organisation des organismes de tutelle. Avec cette nomination, en date du 20 avril, il intègre le corps préfectoral. Il l’avait découvert à l’occasion d’un stage lors de sa formation à l’ENA ; il avait travaillé à la préfecture de la Corrèze. Une préfecture « au corps préfectoral très resserré » qui lui a permis d’être « directement au prise » avec les enjeux du territoire.
Compte tenu du contexte, « il a eu un délai d’adaptation réduit à 0 jour », relève David Philot. La priorité du nouveau secrétaire général « est de permettre à la préfecture de repartir » après 55 jours de confinement. Depuis son arrivée, il a été « saisi par l’élan de solidarité » du Territoire de Belfort, au cours de cette crise sanitaire. Celui qui veut être « un sous-préfet de proximité » a « hâte de partir à la rencontre des maires ».
« Favoriser la relance »
Mathieu Gatineau est conscient « que le plus grand point de vigilance » consiste à « s’atteler, entre partenaires, à favoriser la relance », invoquant, comme méthode de travail, « le besoin de dialogue, de circulation d’information et de la concertation ». Pour aider les entreprises. Pour appuyer les collectivités.
Cet amateur de randonnées a déjà repéré les enjeux autour du projet de labellisation du ballon d’Alsace en Grand Site de France. Et il a ciblé les enjeux de structuration de certaines filières, notamment agricoles, à dynamiser par la consommation locale. Un élément si bien révélé « par la crise », analyse Mathieu Gatineau.