Un avion sanitaire, en provenance du centre hospitalier de Nice, a rapatrié un patient à l’hôpital Nord-Franche-Comté, ce vendredi soir, apprend-on de sources concordantes. Il avait été transféré le week-end du 28 mars pour diminuer la pression sur les services de la région.
Un avion sanitaire, en provenance du centre hospitalier de Nice, a rapatrié un patient à l’hôpital Nord-Franche-Comté, ce vendredi soir, apprend-on de sources concordantes. Il avait été transféré le week-end du 28 mars pour diminuer la pression sur les services de la région.
La pression baisse sur l’hôpital Nord-Franche-Comté. Depuis le début de la pandémie, on enregistre déjà 23 sorties du service de réanimation. Une bonne nouvelle. On organise également le service pour disposer d’une quarantaine de lits de réanimation, alors que ces dernières semaines, on en comptait quasiment 60. « Nous baissons le nombre de lits car il y a besoin de moins de lits », se réjouit une source en interne.
Et ce vendredi 17 avril, un vol sanitaire a été organisé en direction de la Bourgogne-Franche-Comté et non depuis la région. Un patient âgé de 67 ans a été rapatrié du centre hospitalier universitaire de Nice vers l’hôpital Nord-Franche-Comté apprend-on de sources concordantes. L’avion a atterri en début de soirée à l’aérodrome de Courcelles-lès-Montbéliard. À l’époque, il était hospitalisé en réanimation. Il revient dans une unité covid-19 classique. « Il était éveillé et a échangé et plaisanté avec l’infirmière qui est venue l’accueillir », témoigne une personne présente. Un autre patient doit prochainement être rapatrié de Lausanne, en Suisse. Ces deux patients avaient été transférés lors d’un transfert sanitaire, les 28, 29 et 30 mars ; 50 patients avaient quitté la région pour soulager les services.
Les données de la pandémie
- 1 380 personnes hospitalisées
- 262 personnes en réanimation
- 623 décès en milieu hospitalier et 404 en établissements médico-sociaux
- 1 728 de retour à domicile
Ne pas oublier les soins indispensables
Il faut poursuivre les efforts pour continuer à enregistrer de bonnes nouvelles pour les services hospitaliers. « Le confinement ne doit pas [non plus] être synonyme de renoncement aux soins, tout particulièrement pour les patients atteints d’une maladie chronique ou de troubles psychiatriques, les femmes enceintes et les jeunes enfants, les personnes nécessitant une intervention chirurgicale urgente, et des prises en charge médicales ne pouvant être différées, comme la cancérologie », remarque l’agence régionale de santé dans son bulletin quotidien.
Concernant les cancers, l’ARS rappelle qu’en l’absence de symptôme, les examens sont diffères de quelques semaines. « Néanmoins, complète-t-elle, le Centre Régional de Coordination de Dépistage des Cancers Bourgogne-Franche-Comté continue d’assurer le suivi des personnes dépistées positives et les professionnels de santé sont organisés pour la prise en charge des patients symptomatiques, sans délai. » L’ARS rappelle que les médecins s’appuient de plus en plus sur les outils de télémédecine.
Selon l’Assurance maladie, près de 101 000 téléconsultations ont été́ remboursées en Bourgogne-Franche-Comté depuis le début de l’année, dont 98 600 depuis mi-mars. Sur la deuxième semaine d’avril, près de 30% des actes réalisés par les médecins généralistes étaient des téléconsultations et 57 % des médecins généralistes de la région ont déclaré́ une activité́ de téléconsultation.