La commission santé, sécurité et conditions de travail de l’usine PSA de Sochaux s’est tenue ce jeudi matin. « La direction nous a fait part de la restitution des visites des élus de CSSCT et de la restitution de la visite des auditeurs », indique Force ouvrière dans son communiqué de presse. Cinq auditeurs ont visité l’installation mardi. Selon FO, ils ont donné la note maximale. Le syndicat estime que « le protocole sanitaire est bien déployé sur le site de Sochaux ». « En théorie, ça marche », note-t-il également. Force ouvrière « remercie l’ensemble les salariés qui se sont impliqués dans la mise en place des aménagements qui ont été́ fait ces derniers jours pour développer les consignes du protocole sanitaire dans l’ensemble des ateliers, bureau, à l’extérieur (où plus de 6km de cheminement piéton ont fait l’objet d’un traçage de distanciation) ». Mais le syndicat veut que ce soit testé en dynamique, avec des temps de pause pour se laver les mains, l’organisation et aménagement des postes, temps d’habillage… Il veut un « protocole industriel ». Le syndicat précise qu’il n’acceptera aucun compromis : il ne veut pas de reprise tant que le pic de l’épidémie n’est pas passé. La CGT, de son côté, est plus vindicative. Elle a émis un avis défavorable au protocole de mesures de protections « parce qu’elles sont insuffisantes et que le risque zéro, ça n‘existe pas ! » indique le syndicat dans un communiqué de presse. « Ce protocole n’est en réalité qu’un passage obligé pour la direction de PSA qui l’utilise pour tenter de justifier qu’elle veut redémarrer ses usines avant la fin du confinement ! » dénonce le syndicat. « La CGT a donc réaffirmé son opposition catégorique à une reprise de la production avant la fin du confinement, même au volontariat, indique le communiqué. Pour la CGT, les salariés de l’automobile, des sous-traitants, équipementiers et fournisseurs ne sont pas de la chair à produire, leurs vies passent avant les profits ! »
Affaire Alstom : la justice française prononce un non-lieu dans un dossier de corruption à l’étranger
Un juge d'instruction a prononcé un non-lieu dans un dossier de corruption dans lequel Anticor voulait que soit imputée la responsabilité pénale des ex-hauts dirigeants d'Alstom pour des pots-de-vins versés dans les années 2000 et 2010 pour obtenir des contrats à l'étranger, a-t-on appris vendredi de source proche du dossier.
- Publié le 23.11.2024
- Le Trois