(AFP)
L’ancien vice-président de la FFT et ancien président de la Ligue de tennis de Franche-Comté n’a pas contesté les relations sexuelles pendant l’instruction, mais il a soutenu qu’il s’agissait d’une « relation totalement consentie », a indiqué à l’AFP une source judiciaire. « Il ne comprend pas ce qui lui est reproché. Pour lui, c’était une relation amoureuse qui a duré deux ans », avait déclaré en mars 2023 son avocate, Marie-Alix Canu-Bernard lors de l’annonce de son renvoi devant la cour criminelle.
« Pour moi, eu égard au dossier, ce renvoi à une audience de jugement relève plus de la morale que du droit », avait-elle ajouté. Joueuse talentueuse qui visait une carrière professionnelle, avant d’être rattrapée par des problèmes de santé, la jeune femme avait dénoncé des faits de viols dès 2018, décrivant une relation « contrainte », alors qu’elle était victime de « l’emprise » de cette homme très lié à ses parents dans le milieu du tennis, selon la même source.
Cet ancien footballeur de bon niveau, qui a disputé une douzaine de matches en première division avec Sochaux à la fin des années 1970, a également été dentiste à Montbéliard et Conseiller régional LR de Bourgogne-Franche-Comté au cours de la précédente mandature. La Fédération française de tennis s’est portée partie civile au procès, aux côtés de la joueuse et de sa famille.