Le Trois –

PUB

Et Gustave créa Courbet: la naissance artistique de l’artiste exposée au musée d’Ornans

Entrée du musée Courbet, à Ornans, dans le Doubs. | ©Google street view
Nouveauté

"Cheminer pas à pas avec ce jeune Gustave, qui devient Courbet": le musée Courbet d'Ornans (Doubs), ville natale du chantre du réalisme, présente à partir de samedi l'exposition "Devenir Courbet", retraçant sa jeunesse artistique jusqu'à la reconnaissance.

(AFP)

L’exposition qui se tient jusqu’au 20 avril interroge le récit des origines de l’enfant du pays grâce au prêt de 80 œuvres et documents rares, dont 40 œuvres de jeunesse du peintre, souvent méconnues. Elle s’organise en quatre parties : « L’origine de son monde », « L’arrivée à Paris de l’ambitieux Gustave », « Cheminer vers le salon », « Et Gustave créa Courbet ».

« Puisque dans tout et partout je dois toujours faire exception à la règle générale, je m’en vais poursuivre ma destinée… » écrit Gustave Courbet (1819-1877) dans une lettre à ses parents, en 1837. Dès le début de ses études à Besançon, ce fils d’une famille de riches exploitants agricoles d’Ornans ne cache pas qu’il se destine à embrasser la « profession peintre ». « Monté à Paris » en novembre 1839, avec le soutien de sa famille, le jeune homme bègue loue ses premiers ateliers et poursuit sa formation.

« Il s’inscrit parmi les copistes du Louvre: la copie est un éléments essentiel de sa formation », souligne Carine Joly, conservatrice de l’Institut Gustave Courbet. Prêté par le musée du Louvre, l’oeuvre de Guido Reni, « Le Christ au roseau » (1636), ainsi que deux copies de ce tableau attribuées à Courbet illustrent cette période de sa vie.

Premiers dessins

Au début des années 1840, le jeune peintre chemine à Paris et sa propre personnalité artistique émerge. L’exposition montre ainsi ses premiers essais personnels, de qualité inégale, tels que son premier grand format, « Promenade en bateau » ou « Loth et ses filles ».

Les visiteurs pourront également feuilleter une reproduction du premier carnet à dessins de Courbet. « C’est extrêmement touchant de suivre l’artiste dans ses premiers dessins. On voit qu’il adore voyager », se réjouit Bruno Mottin, conservateur honoraire du patrimoine du Centre de recherche et de restauration des musées de France.

En 1844, l’aboutissement de sa formation arrive enfin avec l’autoportrait « Courbet au chien noir », accepté au Salon officiel. Par cette oeuvre, il commence à se faire un nom. La dernière partie de l’exposition présente ainsi « un rassemblement inouï » des auto-portraits du peintre – « L’homme à la ceinture de cuir », « Les amants dans la campagne, sentiment du jeune âge », « L’homme blessé » – selon M. Mottin, accompagnés de leur radiographie qui révèle notamment le travail et les retouches de l’artiste pour arriver au résultat final.

« Le Courbet sûr de lui, le Courbet mélancolique, le Courbet amoureux… Ils sont l’aboutissement de sa formation et de son cheminement. C’est par eux qu’il sera finalement accepté », estime le conservateur du Musée Courbet, Benjamin Foudral. Pour celui-ci, « ce jeune Gustave devient Courbet en 1844, pour la première fois publiquement, et se dit que la destinée qu’il s’était donnée en Franche-Comté était peut-être la bonne ».

Nos derniers articles

Les urgences psychiatriques maintenues à l’hôpital Nord Franche-Comté

L’hôpital Nord Franche-Comté et l’association hospitalière de Bourgogne-Franche-Comté viennent de renouveler une convention pour assurer un service d’urgences psychiatrique dans l’établissement de santé de Trévenans. Un service assuré par l’association.

Cri d’alarme de Stellantis et Renault sur le sort de l’industrie européenne

Les patrons de Stellantis et Renault pressent l'Union européenne de simplifier en urgence sa réglementation, estimant qu'elle l'empêche de proposer des voitures bon marché et menace à moyen terme leur production sur le sol européen, selon leur entretien commun au Figaro publié lundi soir.

Privé de public, le FCSM vise la première partie de tableau

Le FC Sochaux-Montbéliard, officiellement maintenu, accueille Bourg-Péronnas vendredi 9 mai pour la 33e journée de National. Un dernier match à domicile sans supporters, conséquence des incidents contre Nancy le 14 février dernier.

Découvrez aussi

Accédez rapidement à une sélection d’articles locaux, proche de chez vous dans le Nord Franche-Comté

letrois articles

Soutenez Le Trois

Aidez-nous à installer et développer un site d’informations en accès gratuit dans le nord Franche-Comté! Letrois.info vous propose de l’info locale de qualité pour vous aider à comprendre les grands enjeux de la région de Belfort-Montbéliard-Héricourt, qui constitue un bassin économique et un bassin de vie au-delà des frontières administratives.

Le saviez-vous ?
Votre don est défiscalisable à hauteur de 66%.
En savoir plus

Newsletter

Recevez par email les principales
actualités du nord Franche-Comté,
ainsi que l’information « À la Une » à ne surtout pas manquer !

Vous pouvez vous désinscrire à tout moment. Pour en savoir plus, consultez la page des données personnelles

Proche de chez moi

Retrouvez les derniers articles en lien avec votre commune

Partout avec moi

Téléchargez notre application sur votre smartphone et restez informé !

Petites annonces immobilières

Toutes les annonces de nos agences partenaires

Kiosque

Retrouvez tous les hors-séries de la rédaction autour du nord Franche-Comté.
Emplois, immobilier, industrie… tous les sujets qui vous concernent !

Nouveau

Agenda

Retrouvez l’agenda des sorties, des animations, des spectacles, des expositions, des fêtes et des manifestations sportives dans le nord Franche-Comté.

Outils d’accessibilité
Rechercher

Plus de résultats...

Generic selectors
Exact matches only
Search in title
Search in content
Post Type Selectors
Même gratuite,
l'info a un prix

Aidez-nous à installer et développer un site d’informations en accès gratuit dans le nord Franche-Comté !

Votre don est défiscalisable à hauteur de 60% sur vos impôts