(AFP)
“On est vraiment dans des niveaux très bas”, a déclaré à l’AFP Marc Mortureux, directeur de la PFA. “Cela confirme de mois en mois que le marché automobile s’enfonce dans la crise un peu plus, puisque c’est le sixième mois de suite qu’on est en retrait par rapport à l’année dernière”, a-t-il ajouté. Par rapport au mois d’octobre 2019, avant la crise du Covid, les ventes sont en baisse de 28%.
Sur les dix premiers mois de 2024, 1,4 million de voitures neuves ont été immatriculées en France, ce qui représente un repli de 2,75% en données brutes par rapport à la même période de l’année dernière, avec deux jours ouvrés de plus cette année. “Cela s’explique par un contexte de très fortes incertitudes, à la fois politiques, économiques et fiscales. Cela n’incite pas les Français à consommer”, déplore Marc Mortureux.
La part du marché des voitures électriques représente 15% contre 17% en octobre 2023. “Depuis le mois de juillet on vend moins de véhicules électriques que l’année dernière, donc on voit que le gain du début d’année est en train de s’effacer. Le coup de frein sur l’électrique est un problème pour les constructeurs parce qu’ils ont des objectifs à tenir dans le cas de la réglementation européenne”, souligne Marc Mortureux.