Le 22 novembre, Belfort célèbrera ses dix années de TEDx. Le premier ayant été organisé en 2014. Derrière ce nom, l’essence du TEDx est de motiver les futurs entrepreneurs, les chefs d’entreprises à monter des projets, créer de l’emploi. Faire germer une petite graine grâce à l’une des conférences, ou plusieurs. Faire rayonner la région. Le format du TEDx, avec des prestations de douze à quinze minutes, se meut dans la dynamique des vidéos courtes que l’on retrouve sur les réseaux sociaux. Les conférences, rapides, permettent de créer une ambiance favorable à cela.
À Belfort, la licence est portée par Christian Arbez, directeur général de la chambre de commerce et d’industrie (CCI) du Territoire de Belfort ; et c’est le seul TED de Bourgogne-Franche-Comté. Et c’est le seul entre Strasbourg et Lyon, dans l’Est de la France. L’Hexagone accueille une vingtaine de TEDx chaque année.
Pour cette 10e édition, la thématique retenue par l’organisation est « L’important ? C’est demain ! ». La dizaine de conférenciers attendue (lire par ailleurs) déclinera cette thématique chacun avec sa propre expérience.
600 personnes attendues
L’édition 2024 se divisera en deux temps. Le 17 octobre, un pré-TEDx est organisé. De jeunes entrepreneurs, des chefs d’entreprises, des artistes et d’autres personnalités locales seront invités à présenter leur activité, mais aussi à souffler comment « ils vivent l’attractivité régionale ». En gardant à l’esprit le thème et l’idée de « Comment je me suis réalisé pour préparer demain ? » Tout en déclinant l’ancrage local, en Bourgogne-Franche-Comté. L’événement est gratuit et ouvert à tous. Il se déroulera au Techn’hom, sans encore plus de précisions sur le lieu.
Ensuite suivra, le 22 novembre à l’Atria à Belfort, l’événement à part entière. On retrouvera 12 à 13 speakers, dont le Belfortain Pihpoh (lire ici), une sportive de haut niveau, une avocate en cybersécurité, une écrivaine syrienne qui a fui la guerre, le chef étoilé de l’étang du Moulin à Bonnétage, ou encore un docteur de l’institut Curie, spécialiste de la question de l’accompagnement en fin de vie. Mais pour Christian Arbez, « il ne faut pas venir pour un speaker en particulier. Un TEDx est un fil rouge, il faut venir l’esprit ouvert ». Les conférences seront suivies d’un troisième moment, L’After, qui vise « à partager ». Avec toujours le même esprit : « Mélanger des gens de différents horizons pour que naisse une nouvelle idée. »
Pour tous ces événements, les étudiants de l’Esta vont participer en tant que bénévoles à l’organisation. « Un moyen de peaufiner encore leur formation et leur permettre de se faire leur premier réseau », commentent les organisateurs.
À l’Atria, seules 600 places seront disponibles. D’autres éditions se sont déjà déroulées avec plus de 1 000 places. Mais la jauge réduite est un choix délibéré. Pour mettre plus l’accent sur le partage. Bon nombre de places ont déjà été vendues. Les participants seront dévoilés progressivement au cours des semaines qui viennent, par l’organisation. Le prix à payer : 60 euros. 25 euros pour les étudiants (voir ici).