Deux ans plus tard, Didier Vallverdu se représente (lire notre article), même si le parti avait indiqué qu’il ne serait pas candidat aux législatives (lire notre article), à l’occasion des élections législatives partielles. La droite belfortaine rejette d’éventuelles alliances, que ce soit avec la majorité ou le Rassemblement national.
Michel Zumkeller, député honoraire de la 2nde circonscription, en veut toujours à Didier Vallverdu. S’il ne donne pas de recommandation « pour qui voter », il précise « pour qui ne pas voter ». Et Didier Vallverdu est bien ciblé, sans qu’aucune autre force ne soit évoquée. Le message est fort, compte tenu du contexte et du poids du Rassemblement national, sur lequel de nombreux élus se positionnent.
Il « cumule », dénonce-t-il, listant : « maire, vice-président du conseil départemental, vice-président de la communauté de communes des Vosges du Sud (CCVS) et de nombreuses autres représentations (…)* ». « Il est élu depuis de très nombreuses années sans jamais mener d’actions probantes », critique l’ancien député, encore amer. « Un tel candidat ne pourra jamais être votre député et défendre cette belle circonscription », estime-t-il, annonçant qu’il crée un nouveau parti, qui sera présenté à la rentrée. Une manière d’apprendre, également, qu’il reprend le chemin de la politique, « afin de préparer les prochaines échéances tant locales que nationales ». Michel Zumkeller, âgé de 58 ans, a démissionné de l’UDI au printemps ; le parti a appelé à rejoindre la majorité présidentielle.
- MAJ : une mise à jour de l’article a été mené ce 20 juin, à la suite d’un échange avec Didier Vallverdu. Une partie d’un propos écrit par Michel Zumkeller lié à des indemnités avait été reporté ; ceux-ci pouvaient revêtir un caractère diffamatoire. Ils avaient été reportés sans réelles intentions de le faire.