(AFP)
Ce modèle assemblé en Espagne, N°1 des électriques compactes en Europe, a représenté un tiers des 38.000 commandes enregistrées par le groupe Stellantis, a indiqué Christophe Musy, directeur de Stellantis France, lors d’une conférence de presse dans un des sièges du groupe, à Poissy (Yvelines).
“On sera probablement un peu au-dessus avec la finalisation des bons de commande”, a-t-il souligné. L’État a décidé de mettre fin le 15 février à l’édition 2024 de ce dispositif permettant aux moins aisés d’accéder à une voiture électrique pour 100 euros par mois, après avoir “dépassé” ses objectifs initiaux en six semaines avec 50.000 commandes, selon l’Élysée.
L’État va financer chaque location, prévue pour une durée de trois ans, à hauteur de 13.000 euros maximum. Renault a enregistré de son côté 10.000 de ces commandes, laissant des miettes aux autres groupes comme Volkswagen et Hyundai, qui s’étaient lancés un peu plus tard dans le leasing social. Le petit SUV Peugeot 2008, également assemblé en Espagne, a représenté 15% des volumes enregistrés par Stellantis.
La nouvelle Citroën ë-C3, électrique d’entrée de gamme dont les livraisons doivent démarrer courant 2024, a aussi attiré les automobilistes avec ses tarifs. “C’est un dispositif que nous avons soutenu, apprécié et aimerions amplifier dans les années qui viennent”, a souligné M. Musy. “On a toujours travaillé main dans la main avec le gouvernement. C’est une des raisons de ce succès.”
L’offre a attiré “énormément de monde en concessions” et “c’était très varié, plus que ce qu’avait imaginé le gouvernement au départ”, avec “beaucoup de familles de classe moyenne avec enfants” qui “avaient des véhicules thermiques d’occasion”, selon M. Musy. Les ventes se sont réparties équitablement sur l’ensemble du territoire, a souligné Sandrine Bouvier, chargée de la mobilité électrique en France pour Stellantis. Le gouvernement a indiqué que l’opération serait relancée fin 2024 pour l’année 2025.