(AFP)
“Les collègues en ont marre d’attendre, ça fait un an que leur vie est en stand-by”, a déploré Véronique Guichenay, représentante CFDT, tandis qu’un représentant de l’actionnaire, Michel Maire, tentait de rassurer l’assistance. “C’est long, je comprends mais on va discuter encore, on reste dans un circuit positif et il faut accepter ce plan, même si ce n’est pas le meilleur, car il n’y a pas d’autre solution”, a-t-il dit à des membres du personnel venus au tribunal.
L’homme d’affaires doit plusieurs dizaines de millions d’euros au groupe, resté son principal fournisseur, au titre de l’approvisionnement des rayons et de l’utilisation de la marque, dont il réclame aussi de revoir les conditions contractuelles. Sollicitée par l’AFP, la direction de la communication des Galeries Lafayette n’a pas fait de commentaires. Selon une source proche du dossier, à l’audience, l’avocat du groupe a dit “entendre” les demandes concernant les créances mais a exclu de céder aux exigences commerciales de Michel Ohayon, son client ayant déjà “perdu beaucoup d’argent” en cinq ans.