Clara Janssen
“Le mieux, c’est le plus possible”, répond Olivier Kerloc’h, président de l’Amicale des donneurs de sang de Montbéliard, lorsqu’on aborde la question des besoins en sang. La maison du don s’installe le temps de deux journées (les 19 et 20 janvier) au gymnase Victor-Hugo, pour récolter un maximum de dons. Autour de 105 personnes se sont déjà inscrites pour le vendredi après-midi. “Si on arrive à autant de dons de sang, on aura bien travaillé”, souhaite Olivier Kerloc’h.
Environ 15 % des 105 donneurs ne seront pas éligibles pour donner leur sang. Certaines conditions sont imposées pour participer à cette action. Si l’une d’entre elle n’est pas remplie, le donneur peut être déclaré non éligible. Les membres de la maison du don espèrent pouvoir combler les créneaux laissés finalement vacants par les personnes ne pouvant donner, avec des donneurs venant sans rendez-vous.
Donner deux à trois fois par an
Pour savoir si un donneur est éligible, il peut se tester en avance sur le site de l’établissement français du sang (EFS) grâce à un questionnaire mis en place. Ce test en ligne comprend une vingtaine de questions qui concernent par exemple le poids, la réalisation de tatouages ou de piercing il y a moins de quatre mois ou la prise de certains médicaments (à retrouver ici).
Pour que les collectes de don aient lieu et se déroulent au mieux, l’équipe de la maison du don de Montbéliard s’occupe de toute la logistique, de la préparation de la salle, de la collation tout comme de la promotion de la collecte. Les organisateurs n’hésitent pas à en parler autour d’eux pour éviter les fausses idées en ce qui concerne le don de sang. “Souvent, on a tendance à avoir des craintes et au final il y en a beaucoup, après avoir donné leur sang, qui disent qu’ils auraient dû le faire plus tôt”, déclare Olivier Kerloc’h. “Ce qui est important c’est de revenir”, insiste le président de l’Amicale des donneurs de sang. Dans une année, il est possible de donner jusqu’à six fois par an. Et pour l’organisation le mieux serait de donner deux à trois fois par an.