(AFP)
“Nous sommes ravis de ce partenariat conclu avec un acteur majeur tel que Stellantis et de pouvoir travailler ensemble au recyclage des batteries électriques usagées”, s’est félicité Guillaume Dureau, directeur Projets, Innovation, R&D, Nucléaire médical, Aimants et Batteries du groupe Orano, cité dans un communiqué publié par Stellantis. La future coentreprise s’appuiera sur un “procédé innovant à faible émission de carbone” mis en place par Orano pour recycler des batteries de véhicules électriques hors d’usage, mais aussi des déchets de production issus de ses méga-usines d’Europe et d’Amérique du Nord.
La technologie d’Orano permettra, selon Stellantis, à la fois “la récupération de tous les composants des batteries lithium-ion” et “la fabrication de nouveaux matériaux pour les cathodes”. La coentreprise produira également de la “masse noire” ou de la “masse active” qui pourra être raffinée par Orano puis “réutilisée dans les batteries, fermant ainsi la boucle de l’économie circulaire”. Elle fournira également une “solution pour gérer les batteries hors d’usage et les déchets de production” aux partenaires et au réseau après-vente du groupe automobile. La production, qui devrait démarrer début 2026, réutilisera les “infrastuctures et ressources existantes” de Stellantis, qui vise la neutralité carbone d’ici 2038.