La Ville de Belfort rachète les bâtiments qui accueillaient l’école d’infirmières, installée depuis la rentrée au campus universitaire de Montbéliard. Un projet d’accueil d’une structure d’insertion professionnelle de femmes en situation monoparentale est à l’étude.
La Ville de Belfort rachète les bâtiments qui accueillaient l’école d’infirmières, installée depuis la rentrée au campus universitaire de Montbéliard. Un projet d’accueil d’une structure d’insertion professionnelle de femmes en situation monoparentale est à l’étude.
2 590 m2 de surface utile. Les anciens locaux de l’école d’infirmières, qui était installée 11, rue Jean-Rostand, à Belfort, vont être rachetés par la municipalité. « Il s’agit d’un bâti important en termes de surface utile, constate le rapport présenté aux conseillers municipaux, ce mercredi 25 septembre. Le bâtiment, édifié sur sous-sol partiel et 3 niveaux, comprend notamment 2 amphithéâtres, des salles de cours, des locaux administratifs, des salons, ainsi que 2 logements, l’un de type T4, le second étant un T1. » Les conseillers municipaux ont approuvé cette acquisition.
« Le bâtiment est mal fichu et est ancien, concède Damien Meslot, le maire. Mais l’emplacement est stratégique. » Il offre même des « perspectives d’aménagement en plein centre-ville », complète le rapport. Le maire est conscient qu’il faudra sans aucun doute en détruire une partie et le réaménager.
Accompagner des femmes en situation de monoparentalité
« Quelle sera sa destination ? » questionne Marc Archambault, conseiller municipal d’opposition, sans étiquette, mais qui menait la liste du Front national en 2014. Le maire a confirmé que la municipalité travaillait sur un projet avec l’association La Maison de Jeanne. Cette association, qui existe depuis deux ans et demi, vise à créer une structure « d’accompagnement à 360° pour favoriser l’insertion professionnelle de femmes en situation de monoparentalité », explique Céline Souakria, la présidente. Ce lieu devrait regrouper des professionnels de l’insertion, mais aussi proposer, par exemple, des solutions de garde à horaires atypiques pour les enfants. « L’objectif est de lever les freins à l’insertion professionnelle », remarque la présidente. L’accompagnement de ce dispositif innovant devrait se faire sur deux ans. « C’est un projet sur la famille et l’insertion professionnelle », résume-t-elle.
La Ville a acquis ce bien auprès de l’hôpital Nord-Franche-Comté pour 337 000 euros, la valeur estimée par les Domaines.