“Dans la région de Valdahon (Doubs), un homme a prévenu les gendarmes que son partenaire sexuel venait de décéder après avoir eu plusieurs rapports sexuels durant la nuit”, a déclaré le procureur Étienne Manteaux. Il a précisé que cela s’inscrivait dans une pratique de chemsex qui “consiste à avoir des rapports sexuels répétitifs qui vont être facilités par la prise de produits stupéfiants”. “L’autopsie qui a été réalisée sur le corps du défunt a révélé deux injections de 3-CMC (produit classé comme stupéfiant depuis 2022) dont l’une s’est avérée mortelle par asphyxie”, a précisé le procureur.
Il a souligné que “la pratique du chemsex sous produits stupéfiants est en augmentation et devient un problème de santé publique”. Les analyses toxicologiques en cours doivent permettre de déterminer si cette drogue de synthèse a été mélangée à d’autres produits stupéfiants. L’enquête judiciaire tente d’identifier le fournisseur des produits stupéfiants pour déterminer une éventuelle responsabilité.