(AFP)
FC Sochaux-Montbéliard, étude sur le transfert du site de cancérologie du Mittan à Montbéliard vers le pôle de Trevenans de l’hôpital Nord Franche-Comté, les transports, l’usine d’incinération, les scènes nationales… Les dossiers se succèdent sur fonds de querelles entre le Grand Belfort et Pays de Montbéliard Agglomération. La menace illusoire de geler les fonds de l’agglomération vers le pôle métropolitain, formulée par Charles Demouge, ce samedi, est un épisode supplémentaire (lire notre article). La mise en place de la zéro artificialisation nette pourrait bien être la prochaine polémique (lire notre article).
« Misère de la politique, quand l’intérêt politicien ou partisan supplante l’intérêt général, et quand la volonté́ et l’intelligence politique désertent les débats », tance le groupe Indépendants et solidaires de Pays de Montbéliard Agglomération, dans un communiqué de presse. « On entend dire qu’une ville veut manger l’autre, ou que les élus d’une des agglos ont des méthodes de voyou : Voilà pour le niveau ! » se désole le communiqué.
Les polémiques naissent d’une absence d’un « véritable travail en commun », « de propositions muries en concertation ». Le groupe regrette aussi qu’aucun des présidents du pôle n’ait organisé « la vie démocratique de la structure ».
« Qu’on le veuille ou non, l’aire urbaine est une réalité géographique, économique, politique, reconnue unanimement comme telle, par les pouvoirs publics, les élus, la population et toutes les forces vives du territoire », replace le communiqué. Selon eux, condamner le pôle à l’inaction, « c’est priver les 300 000 habitants d’avancées concernant le transport, l’environnement, l’enseignement supérieur, le développement économique ». Le groupe réclame la mise en place rapide d’États généraux avec l’ensemble des élus de l’aire urbaine « pour réactualiser les projets, établir une nouvelle charte de bonne conduite démocratique pour les années à venir et mettre un terme au déplorable marasme actuel ».