(AFP)
Les enquêteurs ont déterminé qu’au total environ 1.400 codes avaient été obtenus illégalement dans le cadre de ce trafic d’ampleur nationale. L’affaire a débuté en mai 2023 par le biais d’un renseignement obtenu par les enquêteurs de la communauté de brigades de Vesoul selon lequel il serait possible d’obtenir l’examen du code de la route moyennant le paiement d’une somme allant de 250 à 600 euros.
Les investigations ont permis d’identifier trois habitants de Vesoul, qui animaient ce réseau localement. Ils ont été placés en garde à vue mi-juillet et ont reconnu leur participation. Une cinquantaine de fraudeurs ont été identifiés localement et ont avoué avoir acheté illégalement le code de la route auto ou moto.
L’enquête a déterminé qu’un centre d’examen de l’enseigne Dekra situé dans le Val-de-marne (94) validait tous ces codes de la route, soit quelque 1 400 codes de la route au plan national. Le gérant et unique salarié a été interpellé et placé en garde à vue mercredi et a reconnu les faits qui lui sont reprochés.
Le trafic lui aurait permis d’acquérir environ 120 000 euros et une “forte somme d’argent” été saisie à son domicile, ont indiqué les gendarmes. Le centre concerné a immédiatement été fermé par la direction de Dekra mercredi. La liste des fraudeurs présumés a été transmise par le procureur de la République à toutes les préfectures de France afin de retirer le bénéfice des examens et de facto le permis de ceux qui l’ont obtenu.